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Benattalah découvre la galère des voyageurs dans les ports et aéroports d'Algérie


Benattalah découvre la galère des voyageurs dans les ports et aéroports d'Algérie
Passer plus de trois heures avant d'embarquer ou de débarquer dans un port algérien est ''normal''. Passer un plus de deux heures avant de quitter l'enceinte de l'aéroport d'Alger après avoir poireauté plus d'une heure devant le guichet de la Police des frontières (PAF) est également ''normal''. Le calvaire enduré par les voyageurs transitant par les infrastructures portuaires et aéroportuaires en Algérie continue, selon les constatations du secrétaire d'Etat algérien chargé de la communauté nationale à l'étranger, M. Halim Benattallah.
Selon le porte parole du ministère des affaires étrangères, le comité local de facilitation des procédures d'accueil des passagers au port d'Oran aurait donné de fausses information sur les conditions sur les conditions de prise en charge des passagers, à l'arrivé et au départ des ferries. Dimanche, M. Benatallah a fait une visite ''inopinée'' au port d'Oran où il a pu mesurer l'immense détresse des membres de la communauté nationale établie à l'étranger transitant par ce port, autant à l'arrivée qu'au départ. Pour la journée de dimanche, deux rotations étaient au programme: Oran-Marseille à 12 h avec 1.700 passagers et 490 véhicules et Oran-Alméria à 13 h avec 1.100 passagers et 270 véhicules. A 14h30, les formalités d'embarquement n'étaient pas encore totalement effectuées pour les passagers à destination de Marseille, alors que pour le départ sur Almeria, à 10h30 seuls 30 passagers sur les 270 avaient effectué les formalités nécessaires. A 11h15, ils ne dépassaient pas les 48, selon le porte parole du MAE, M. Amar Belani. Pêle-mêle, il citera comme raison de ces énormes retard ''le problème des deux scanners dont l'un était hors service et l'autre ne répondant pas aux normes requises''. Autre anomalie dans les ports algériens: l'absence de couloir vert et d'informations pour les passagers sur la destination des navires à quai, alors que le système dégradant de fourniture de documents de voyage ''à la criée'' est toujours en vigueur dans les ports algériens.
Des retards inadmissibles
Entre le 17 et le 25 août, les délais de traitement des passagers à l'embarquement et au débarquement des ferries dépassaient la norme fixée à trois heures maximum. "Cette situation contraste totalement avec celle décrite par le comité de facilitation local, dont la responsabilité est entièrement engagée, qui faisait état de bonnes conditions d'arrivée et départ et d'un temps de traitement acceptable", déplore M. Benatallah. Mais, le comble sera vécu dans la nuit du 11 août. Cette nuit là, durant le mois de Ramadhan, ''les derniers passagers du ferry qui avait accosté à 21h n'ont quitté le port qu'à 4h30 du matin. Si à l'arrivée le dispositif était défaillant, au départ il était inexistant. Les informations erronées provenant du comité de facilitation n'ont pas permis l'intervention des responsables", relève le porte parole du MAE. Même ambiance durant le mois de Ramadhan à l'aéroport d'Alger où des passagers en provenance de Barcelone le 18 août ont du attendre plus de trois heures avant de passer les guichets de la PAF. Conclusion de M. Benatallah: ''des efforts de coordination entre les différents service, intervenant dans les formalités d'embarquement des membres de la communauté algérienne établie à l'étranger restaient à faire".
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