Naâma : Hôpital attend lancement des travaux

Outre l'adoption du budget supplémentaire, l'APW de Naâma a eu à examiner, mercredi dernier, pour le compte de sa session d'été, les situations des secteurs de la Santé et des Travaux publics. En effet, après la lecture du rapport du DSP, le rapporteur de la commission des Affaires sociales a eu à relever nombre d'insuffisances avec, à la clé, le retard cumulé pour le lancement des travaux du nouvel hôpital de Méchéria. En effet la situation de cette infrastructure d'une capacité de 120 lits, inscrite au titre du programme de développement des Hauts Plateaux n'a pas avancé, depuis le retrait du cahier des charges, fera constater le rapporteur de la commission au moment où la population de Méchéria dont le nombre dépasse, aujourd'hui, 95.000 habitants, attend impatiemment l'allègement de la tension qui s'exerce actuellement sur l'hôpital Rahmani. Cette vieille bâtisse qui date de l'époque du Plan de Constantine présente, aujourd'hui, un état de vétusté très avancé. En témoignent, dira l'intervenant, toutes ses coupures qui se produisent fréquemment sur le réseau d'AEP intérieur, vieux de près de 50 ans, lesquelles coupures pénalisent sérieusement certains services dans leur besoin permanent d'eau. Le rapporteur de la commission des Affaires sociales déplorera aussi le déficit en ressources humaines, allusion faite, ici, au manque de sages-femmes, notamment, pour assurer les accouchements en zones rurales.

Surtout après la création des nouveaux établissements dits de proximité, dans le cadre des nouvelles réformes hospitalières. Certains élus, intervenant dans les débats, ont relevé, quant à eux, la question des pannes techniques qui paralysent certains équipements tels que les ascenseurs destinés aux malades, le chauffage central et même les ambulances dont un grand nombre se trouvent, aujourd'hui, à l'arrêt. A propos d'ambulances justement, certains élus, intervenant dans ce contexte, se sont insurgés contre le fait d'utiliser ces véhicules à des fins personnelles, par certains responsables des communes rurales citant le cas de Djenien Bourezg où un véhicule tout-terrain datant de l'année 2006, seulement, a été mis dans un état déplorable et abandonné à son triste sort.

Intervenant à la clôture des débats, le wali de Naâma s'est dit conscient de ces comportements qui n'honorent pas leurs auteurs. Des enquêtes, à coup sûr, seront ouvertes et détermineront les responsabilités de tout un chacun, a-t-il averti.

L'après-midi, c'était au tour du secteur des Travaux publics de passer en revue. En effet, le rapport du directeur du secteur a fait état de la réalisation de 386 km de routes nouvelles, 266 km de pistes notamment dans les zones frontalières, outre les ouvrages d'art au nombre de 8, ayant permis le renforcement du réseau routier de la wilaya.

On enregistre également, selon l'orateur, la réalisation dans le territoire de la wilaya, de 7 maisons dites de cantonnement destinées à contenir le matériel d'entretien et d'intervention en cas d'intempéries ou de coupures de routes. Le rapport de la commission d'urbanisme a déploré le non-achèvement des travaux de réalisation des accotements qui a provoqué des accidents mortels ainsi que l'absence de panneaux de signalisation dans les zones éparses notamment.

En guise de recommandations, les élus ont beaucoup insisté sur la prise en charge réelle de la santé de la mère et de l'enfant ainsi que le respect des programmes nationaux de lutte contre les cancers. Concernant le deuxième secteur, on mettra l'accent sur la mise à niveau de la signalisation routière sur tous les axes routiers existant dans le territoire de la wilaya et leur protection contre le phénomène de l'ensablement.