Présidée conjointement par le wali, le S.Gde la wilaya et le P/APW, une journée d'information sur le développement locala été organisée tout récemment à la salle de conférences de la maison de laCulture de Naâma avec la participation des directeurs d'exécutif, desreprésentants du mouvement associatif, des élus, des moudjahidine et autrespersonnalités notables. Cette rencontre, selon le wali, s'inscritdans le cadre de la concertation entre responsables de secteurs et citoyensdestinataires des projets de développement pour répondre harmonieusement àleurs attentes notamment en matière de VRD, d'alimentation en eau, d'éclairagepublic, de routes, de soins, de scolarisation et d'emploi. «Associer lescitoyens à la prise de décision est l'un des objectifs visés par ledéveloppement durable», dira-t-il en substance. Selon le premier responsable dela wilaya pas moins de 2.600 milliards de centimes, entre programmes de développementde la croissance, fonds du Sud et fonds des Hauts Plateaux ont été déversésdans les caisses de la wilaya pour la réalisation de quelque 920 opérations.Néanmoins, la faiblesse de l'outil de réalisation dans la wilaya, a tenu àsouligner le wali, freine considérablement l'aboutissement des grands projetsnotamment: «Nous aimerions bien que tout cet argent profite aux entrepriseslocales, en premier lieu, malheureusement, elles se comptent sur le bout desdoigts», ajoutant: «le projet portant réalisation d'un hôpital de 120 lits àMéchéria n'a toujours pas trouver preneur, hélas! Pour démarrer celui du centreuniversitaire de Naâma, il a fallu recourir à une entreprise chinoise etaccepter toutes les conditions qui sont contenues dans les cahiers des charges.«J'invite donc les jeunes, notamment ceux qui sont sans emploi, de serapprocher de l'ANSEJ et de l'ANGEM pour la constitution de petites oumicro-entreprises et même de coopératives de jeunes pour profiter de cettemanne d'argent dont l'objectif est de créer aussi l'emploi». Les entrepreneurset autres jeunes diplômés qui ont intervenu à l'issue des débats, ont fait partau wali de leurs difficultés d'accès aux marchés publics à cause des conditionsrigoureuses élaborées dans les cahiers des charges. D'autres, par contre ontévoqué les lenteurs administratives qui caractérisent les opérations d'accèsaux crédits bancaires.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : M S Laradji
Source : www.lequotidien-oran.com