Naâma
« La protection du consommateur nécessite l?effort de tous » Malgré les différentes actions entreprises parfois en collaboration avec les services de la direction du commerce, l?association de la protection du consommateur a encore du pain sur la planche. En effet, sans craindre les foudres de la loi et dans une relative impunité, certains épiciers de la ville de Naâma vendent le sachet de lait au prix de 30 DA au lieu des 25 fixés par l?Etat, alors que l?abattoir de la ville, inexploité depuis des années et sur lequel semble s?étendre le voile de l?oubli, se trouve dans un état déplorable. Sans gardien, totalement abandonné, il est livré à une véritable déprédation de la part des bouchers qui semblent avoir trouvé la bonne affaire dans ce « terrain vierge » qui leur permet, en toute impunité, de se livrer quotidiennement et depuis longtemps à l?abattage clandestin. Cette situation qui perdure jette le consommateur dans l?incertitude et l?expose indéniablement à de graves dangers, dans une situation où il y a un manque de prévention contre des zoonoses transmissibles et dont on ose à peine évaluer les conséquences. Cet état de fait au-delà des limites de l?acceptable, qualifié par certains consommateurs de dérives aux risques majeurs pour la santé publique, nécessite certainement une intervention urgente de la part de l?APC. L?association de la protection du consommateur, créée en 2000 et membre de l?Union algérienne de la protection du consommateur, a beau dénoncer certaines défaillances pouvant mettre en péril la santé du citoyen, elle continue à buter parfois sur des résistances. Par la voix de son président, M. Radja, qui est intervenu dernièrement sur les ondes de la radio locale, l?association lance un appel à toutes les parties concernées par la question afin d?élargir ses actions pour garantir le bien-être des citoyens.
Posté par : sofiane
Ecrit par : D. Smaili
Source : www.elwatan.com