Mostaganem - 01- Généralités

Mostaganem : ville traditionnelle, ville « moderne » européenne(4éme partie)



Mostaganem : ville traditionnelle, ville « moderne » européenne(4éme partie)

Mostaganem : ville traditionnelle, ville « moderne » européenne(4éme partie)
EVOLUTION SOCIALE ET RECONFIGURATION SPATIALE

EXTENSION DE LA VILLE ET
NOUVELLE MORPHOLOGIE
URBAINE
Etalée sur une dizaine d’années, après l’indépendance,
l’urbanisation de Mostaganem
s’est faite selon un rythme relativement
lent. Les principaux projets qui ont
marqué son évolution, sont le siège de la
Wilaya, l’Institut technologique de l’enseignement,
quelques écoles primaires et
l’achèvement des programmes HLM entamé
à la fin de la Guerre de libération nationale.

Dès les années 70, une nouvelle
trame urbaine intègre une série d’unités
industrielles et d’équipements à l’échelle
locale et régionale : tribunal, commissariat
de police, protection civile et 1200 studios
pour les étudiants de l’Institut de technologie
agricole. Durant la décennie suivante,
d’autres programmes d’envergure, planifiés
par le Plan d’urbanisme directeur
(PUD), contribuent foncièrement à la mutation
spatiale de la périphérie de Mostaganem
(Tableau 1).

Elle se mesure en
termes de nombreux projets localisés surtout
au sud-est de la ville et greffés aux
quartiers existants. C’est en définitive, un
ensemble de variétés fonctionnelles que
l’on peut qualifier de mixité urbaine, qui
apparaît à travers la diversité des activités
ainsi que les types d’habitat et des équipements
réalisés. Aux débuts des années 90,
une politique de désengagement progressif
de l’Etat, initie des procédures d’autoconstruction
qui se traduisent à Mostaganem
par l’édification de lotissements et de
coopératives immobilières pour des logements
individuels et évolutifs.

La multiplication
des formules d’accession au logement,
met à contribution de nouveaux
intervenants dans la maîtrise d’ouvrage et
le financement. Pour autant, l’Agence foncière
locale sous tutelle de la wilaya, la
CNEP, l’EPLF, l’OPGI, l’AADL, les promoteurs
immobiliers et les banques, la prolifération
des entreprises privées et étrangères,
ont concrétisé un gigantesque
programme de logements provoquant un
bouleversement spatial sans précédent.
L’espace bâti de Mostaganem a augmenté
de 169 % entre 1977 et 2000.

Des débordements
territoriaux de la ville ont conduit
à des jonctions avec Kharouba, El H’chem,
Sayada, Mazagran et Salamandre, considérées
jadis comme agglomérations secondaires.
Mostaganem a été dotée d’un Plan
Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme
approuvé en 1997. 15-La planification urbaine
(PDAU et POS) impulse à l’urbanisation
une accélération remarquable. L’observation
de la périphérie actuelle montre
que cette extension a été facilitée par
l’existence de terrains plats le long des
axes routiers modifiant ainsi la forme radioconcentrique
de Mostaganem en un étalement
linéaire qui diverge dans trois directions
: Au sud-ouest, l’agglomération
de Salamandre est atteinte, d’une part grâce
aux équipements structurants symbolisant
le pouvoir administratif local (tribunal, extension
de la wilaya, Directions techniques,…)
et d’autre part, par la réalisation
de bâtis résidentiels (habitat semi-collectif
de haut standing et collectif de type LSP
ainsi que des coopératives d’habitat individuel).
Au sud vers Mazagran, comprenant
l’habitat collectif social et individuel de
type coopératives immobilières sur des
poches urbaines aux limites de la commune
signifiées par un boulevard périphérique.
L’extension sur ce territoire a reçu un programme
de logements en location vente
type AADL. A suivre
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