Mostaganem - Bâtiment

Mostaganem - Vieux bâti: 4.300 habitations seront réhabilitées



Mostaganem - Vieux bâti: 4.300 habitations seront réhabilitées




Le projet concerne l’expertise des habitations réparties à travers les quartiers du Plateau de la Marine, de Tigditt, du Deb, de Tobbana, de Sidi Abdelkader, en contrebas du fort de l’Est et jouxtant Kadous El Meddah, ainsi que le centre-ville.

C’est à l’initiative du Directeur de l’Urbanisme et de la Construction qu’un programme de réhabilitation du vieux bâti est en cours d’exécution au niveau de la ville de Mostaganem.

Le projet concerne l’expertise de plus de 4.300 habitations réparties à travers les quartiers du Plateau de la Marine, de Tigditt, du Deb, de Tobbana, de Sidi Abdelkader, en contrebas du fort de l’Est et jouxtant Kadous El Meddah, ainsi que le centre-ville.

L’opération, inscrite à l’actif du ministère de l’Habitat, est la quatrième à l’échelle nationale, après celles d’Alger, Constantine et Oran. La première tâche a été confiée aux experts du CTC qui a dû mobiliser pas moins de 7 équipes ramenées des antennes régionales.

Selon Mokhtar Merad, le DUCH de Mostaganem, ce sera pas moins de 20.000 habitants à être concernés par cette opération de grande envergure jamais réalisée. Il s’agira pour ses concepteurs d’établir un diagnostic technique irréprochable, et c’est pourquoi, seul un organisme comme le CTC pouvait mener à bien cette opération. Car il s’agira, pour ses techniciens, d’établir un diagnostic sans concession.

A l’issue de cette opération, il se dégagera pratiquement trois alternatives.

Pour les bâtisses et immeubles menaçant ruine, c’est la destruction pure et simple; pour ceux dont l’état nécessite une réhabilitation, celle-ci sera conduite avec célérité et compétence. L’ensemble des travaux de confortement seront pris en charge par le colossal budget qui sera mis à la disposition de la DUCH.

Enfin, parmi le parc de 4.306 entités immobilières concernées par l’opération, celles qui ne nécessitent ni démolition ni réhabilitation ou confortement seront conservées en l’état. Elles devaient toutefois bénéficier des mesures de ravalement ainsi que de la réfection de la voirie.

Pour sa part, le représentant du CTC, dont un contrat similaire avec l’APC de Mostaganem avait été gelé par cette dernière, soutient, qu’au vu du travail réalisé dans ce cadre, il faut s’attendre à ce que plus de 80% des habitations, notamment celles situées dans les quartiers les plus anciens, devront passer à la casse.

Présent à la rencontre de coordination tenue au siège de la DUCH, le maire a rappelé la nécessité de prendre en charge la totalité du vieux bâti, insistant particulièrement sur le site du plateau de la Marine, dont les habitants refusent catégoriquement l’entrée des engins chargés de refaire la voirie.

A la DUCH, on semble privilégier un certain pragmatisme et une grande rigueur. Un architecte soulignera que l’opération diffère dans ses objectifs de celle pilotée par l’APC et qui n’a toujours pas été entamée. Pour ce technicien, il n’est pas question du faire du social, mais l’opération sera purement technique. C’est pourquoi le responsable du CTC a été instruit de ne pas faire du recensement des familles, mais de se limiter aux immeubles. C’est pourquoi, à la DLEP et à la DUCH, on parle de superficies et de nombre de bâtiments.

On apprendra que la superficie totale concernée s’élève à 80 hectares. Qui sont répartis à raison de 30 hectares à Tigditt, 36 hectares au centre-ville, le reste se partage entre Tobbana/Derb et Sidi Abdelkader/Kaddous El Meddah.

L’opération étant inscrite à l’indicatif de la DUCH, ce n’est qu’une fois l’étude du CTC bouclée qu’il sera enfin possible d’en connaître l’enveloppe financière. Qui sera, à n’en point douter, colossale, eu égard à la vétusté de certaines constructions qui ont plus d’un siècle d’âge.


Ali Tlemçani

Je suis de Tlemcen, ville réputée pour son patrimoine historique. Mais je peux vous assurer qu'en visitant Mostaganem pour un reportage photo, j'ai été surpris par la richesse d'un patrimoine culturel immobilier impressionnant, certes à l'abandon mais d'une beauté incroyable, Tiggit, Tobbana, Casbah ... tout est beau, malheureusement j'y suis resté une journée mais j'espère y retourner avant ces dits travaux de rénovation. Quand on rénove à l'algérienne, on défigure, on détruit pour reconstruire des monstruosités qui rapidement tombent en ruines pire que cela n'a été avant. C'est pour ça que j'invite tout photographes à immortaliser ces anciennes rues de Mostaganem, c'est valable pour toutes les villes algériennes.
Hichem - Tlemcen - Photographe, Algérie

04/10/2012 - 41977

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