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La culture algérienne dans toute sa diversité


La culture algérienne dans toute sa diversité
Pour cette année, plusieurs activités culturelles sont au programme pour faire connaître la culture algérienne. Le public aura l'occasion de découvrir des projections, des expositions, des conférences, et des concerts.Le Centre culturel algérien de Paris (CCA) a concocté un programme riche et varié pour ses visiteurs en ce début 2017. Soucieux de faire connaître notre culture et surtout d'attirer un public hétérogène, de différents âges et aux goûts multiples, il varie de plus en plus ses activités passant de l'art rupestre à la poésie et à la littérature en passant par le cinéma. Ainsi, il est à noter que pour ce vendredi 20 janvier, une conférence autour de "L'Histoire de la médecine en Algérie" sera donnée à 18h30, organisée avec l'Association amitié populaire franco-algérienne (APFA) dont l'objectif principal est de "motiver les citoyennes et citoyens d'origine algérienne et/ou de double nationalité (franco-algérienne) de susciter chez eux une curiosité vis-à-vis de l'Algérie afin d'obtenir une prise de conscience de la part de la communauté algérienne en France sur les liens qui la rattachent à l'Algérie et par conséquent de permettre à cette même communauté de s'unir et de se réunir en vue de développer une solidarité mutuelle et de favoriser la connaissance entre les deux peuples...". Cette conférence verra la participation d'illustres médecins dont Salaheddine Mecherour, cardiologue, Mohammed El Amine Sahbatou, ophtalmologiste, Abdelghani Freha, directeur de la santé publique de la wilaya de Mostaganem et Yahia Mekki, biologiste-virologue expert. Il y sera question, entre autres, d'un petit tour historique pour connaître "ces grands noms de la médecine, de la chirurgie, de la pharmacie et de la chirurgie dentaire qui ont marqué l'histoire de l'Algérie médicale, que ce soit pendant la période coloniale ou pendant l'indépendance, où un noyau de médecins algériens formés soit à Alger soit en France a pris la relève et a fait la faculté de médecine algérienne". Non loin de la médecine, mais du côté de la Syrie, et pour évoquer quelque peu la trace de ses illustres savants -en clin d'?il à une belle nation qui périt sous le regard indifférent du monde et en hommage à un peuple dépossédé de ses richesses ? il sera question le mercredi 1er février de "Ibn Baytar, de Malaga à Damas. Vie et ?uvre d'un savant herboriste andalous dans l'Orient ayyoubide du XIIIe siècle", une rencontre animée par Simone Lafleuriel-Zekri, qui s'est interessée à cet illustre savant dont elle dira : "Le jeune mais déjà très renommé Ibn Baytar deviendra chef des herboristes au Caire et à Damas sous les règnes de Al Malik al Kamil et de son fils, le dernier des souverains ayyoubides : Al Malek al Saleh Ayyoub qui lui commandera la rédaction de ses traités...". Dans un autre registre, et plus près de la poésie et de la littérature, il sera question le 25 janvier d'une rencontre avec M'hamed Bouazzara et d'un tour d'horizon sur son riche parcours de journaliste, auteur et homme politique ayant à son actif de nombreux ouvrages en arabe, enrichi d'une expérience certaine dans la presse et l'animation culturelle en présence de Aïssa Kadri, professeur émérite à l'académie de Rennes, le Dr Benkrid Djamel, professeur d'économie à l'université de Paris et la poétesse et journaliste Louiza Nadour qui lira quelques extraits des textes de Bouazzara. Et pour les fans de musique, ils ne seront pas en reste puisque Lila Borsali leur promet un beau répertoire avec "Il était une fois... à Grenade" pour la soirée du vendredi 27 janvier ; et pour ceux, plus branchés "moderne", ils auront droit le lendemain samedi 28 à un concert prometteur avec les groupes Neenboo et Nassim el Afrah qui feront une belle fusion Musique du monde & andalous-haouzi-chaâbi. L'artiste Samir Toumi leur donne rendez-vous quant à lui le 4 février pour un beau concert en perspective. Mais avant cela, "Un air d'Algérie" soufflera sur le CCA en soirée du 3 février, avec le vernissage de l'exposition du jeune Karim Khaled, artiste-peintre et dessinateur urbain qui vit et travaille en région parisienne et dont le talent indéniable lui a valu, déjà, en 1990, le 1er Prix d'un concours Inter-Maghreb. Depuis, il a fait bien du chemin, guidé par son amour pour le patrimoine algérien dont il fait son cheval de bataille et sa source d'inspiration. Les organisateurs de ces activités culturelles, à savoir le directeur du Centre, M. Ibrahim Haci, la cheville ouvrière Fatiha Arab et tout le staff voudraient faire de 2017 une année d'ouverture et de diversité dans cet "espace d'expression artistique et culturelle par excellence".Samira Bendris
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