Mostaganem - Benyahia Abdelkader

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION A MOSTAGANEM :Hommage aux journalistes qui nous ont quittés



JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION A MOSTAGANEM :Hommage aux journalistes qui nous ont quittés
JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE D’EXPRESSION A MOSTAGANEM :Hommage aux journalistes qui nous ont quittés

« Benyahia Abdelkader, le journaliste révolutionnaire »

Comme chaque année, le monde de la presse fête l’anniversaire de sa liberté pour demander encore plus de liberté et de droits estompés que pour la plupart des journalistes revendiquent avec ferveur et ténacité à travers le monde.

A l’occasion de cette fête, le journal Réflexion fait de même mais avec une certaine amertume et un petit pincement au cœur de tout le personnel du journal et à leur tête leur directeur général en l’occurrence M.Belhamidèche Belkacem qui profitant de cette occasion a tenu à remémorer la disparition tragique d’une icône du journal à savoir l’éminent journaliste Feu BENYAHIA Abdelkader qui nous a quittés subitement sans dire un mot il y a de cela presque huit mois suite à une longue maladie. Mais le temps qui efface tout, n’efface pas le souvenir, car jusqu’à ce jour, le personnel n’est pas près d’oublier notre défunt confrère BENYAHIA Abdelkader que tout le monde appelait « DADI » Notre frère DADI n’était pas qu’un simple journaliste mais c’était une personne pluridisciplinaire qui touchait à tout. C’était notre parrain, notre père, notre frère, notre ami et surtout notre conseiller dans certaines situations car de par son expérience, il était d’un apport considérable pour nous tous car il était jeune d’esprit et pouvait vivre en parfaite symbiose aussi bien avec les personnes de son âge qu’avec la jeunesse. Feu DADI était au four et au moulin à savoir qu’il était constamment dehors pour des reportages, des interviews, des faits divers. Par ailleurs, il était aussi présent à la rédaction pour écrire de grands articles sur la révolution algérienne qu’il maitrisait très bien et qu’il rivalisait avec des historiens ainsi qu’il se spécialisa aussi dans le domaine culturel à savoir l’histoire de Mostaganem et plus précisément sur les Saints patrons de la ville qu’il connaissait par cœur et la plupart des Mostaganémois connurent leurs marabouts et leurs martyrs à travers Feu BENYAHIA Abdelkader qui aimait le journal et Mostaganem. Ce frère aimait la vie et la mordait à pleine dent car c’est lui qui nous créait l’ambiance presque familiale au sein de la rédaction et nous incitait à doubler d’ardeur par le travail car il ne nous laissait pas le temps de penser à nos problèmes de la vie quand ils se présentaient à nous par son fou rire et ses anecdotes. Ce frère ne comptait ni le temps, ni l’argent car il restait parfois jusqu’à une heure tardive de la nuit pour écrire car qand on aime, on ne compte pas. Du fait que les mots c’est comme les abeilles, elles ont le miel et l’aiguillon, DADI était une plume acerbe qui ne ménageait aucun effort pour dénoncer tout dépassement de responsables ou d’opportunistes. Il était craint par les responsables, par contre considérant son côté humain de par sa noblesse, il défendait corps et âme toute personne opprimée ou ayant perdu ses droits et c’est pour cela que M. le directeur général le chargeait personnellement de se préoccuper des revendications des citoyens. Malheureusement, tout en étant vivace et plein d’énergie, il ne se doutait guère le moins du monde qu’il était ravagé en silence par une maladie grave et impardonnable qui allait le ravir à nous et à ses proches. Nous profitons de cette journée pour demander à tous ceux qui l’ont connus ou approché d’avoir une pieuse pensée en sa mémoire. Cher DADI, bien que mort, tu es toujours parmi nous dans nos cœurs.
Par B. Houcine

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« Sid Ahmed Hadjar, la plume brisée de Mostaganem… ! »

En ce jour où la presse célèbre sa journée mondiale de la liberté d’expression, la ville des mimosas se remémorera et sans doute pleurera encore l’un de ses meilleurs chevaliers de la plume, qui n’a pas cessé de lui rendre toute l’éloge qu’il mérite pour son immense culture et sa riche histoire, et la défendre coûte que coûte en dénonçant ses maux sociaux à travers ses célèbres chroniques quotidiennes « cartes sur tables » et d’autres écrits à travers la presse et des émissions culturelles diffusées sur les ondes de la Radio… !

Natif de Mostaganem, Sid Ahmed (Abdelkader)Hadjar a vu le jour un 4 Octobre de l’année 1958 à Mostaganem. L’aîné d’une famille de 4 enfants (2 garçons et 2 filles),fit ses premiers pas d’écolier à la mission française à l’école primaire « Voltaire »et les clôtura au lycée Zerrouki ,et s’orienta vers l’école normale où il obtient un diplôme d’instituteur et se perfectionna d’année en année pour finir d’obtenir un autre diplôme de professeur en langue française, il enseigna en dehors de Mostaganem, à Yellel (Relizane),et revint à la ville en occupant le poste de professeur de français au Plateau ;Sidi Othmane,et finit par se faire recruter, après l’obtention de sa licence aux lycées de Khemisti,et de OuldKablia,,où il se distingua par sa bonté excessive envers ses élèves et son aide matérielle et morale des élèves nécessiteux. En parallèle de ses activités professionnelles qu’il exerçait avec beaucoup de dévouement, il s’engagea au sein du mouvement associatif, par une participation active, consistant en la création de nouvelles associations pour la relance et la renaissance de l’action culturelle et sportive de la ville, et d’autres association de bienfaisance, Sid Ahmed était doué d’une volonté inébranlable et jouissait de fortes capacités d’endurance. Il était partout à travers la ville, il était infatigable, toujours occupé à faire du bien ou à lancer une nouvelle idée qui lui a germé dans la tête, pour sauvegarder ou relancer un bout de l’immense patrimoine culturel de la ville de Sidi Saïd, une ville qu’il adorait follement et qu’il cherchait par tous les moyens à faire rayonner de jour en jour… !Pour réaliser davantage son projet de rayonnement culturel de sa ville, il n’hésita point à se perfectionner dans le journalisme, en s’inscrivant à une école de journalisme de renommée mondiale en Belgique, qui lui assura à ses dépens financiers, une formation par correspondance en ce domaine, un diplôme qui lui ouvrira davantage, grandes les portes de la presse écrite et audiovisuelle, où il débuta, à El Hadef,l’hebdomadaire devenu quotidien sportif ,en l’alimentant en commentaires et autres articles de l’actualité sportive mostaganémoise, il se distingua fortement et devient célèbre par sa signature « S.A.H » par l’écriture quotidienne d’une chronique régulière, sous le titre de « cartes sur table »publié par le quotidien oranais « Ouest-tribune »,une chronique où il dénonçait sans cesse les maux de la société et les amères constatations qui la caractérisent négativement de jour en jour, sa liberté de ton et d’expression a fini par lui valoir de se retrouver à deux reprises, pour s’expliquer et justifier ses déclarations « mal interprétées » et « mal comprises » et jugées diffamatoires par deux directions ,celles de la culture et de la santé, à travers les vastes salles d’audience de la cour de justice, il ne se découragea point, il multipliera ses collaborations journalistiques avec d’autres titres de la presse écrite, dont le « Soir » et « Le Matin » et continuera d’animer des émissions culturelles sur la « Chaîne III »,avec l’une de ses célèbres émissions matinales ,qui s’intitulait « Réveil –Matin » où il était question surtout de culture et sa meilleure émission radiophonique, qui fait référence à travers les annales inestimables de la chaîne III, reste cette série de haute valeur, qui fait référence d’histoire du festival du théâtre amateur de Mostaganem, et demeure l’unique rétrospective complète, jamais réalisée sur le théâtre amateur, un travail méticuleux qui lui a pris énormément de temps pour le concevoir et le réaliser, une œuvre magnifique faite de reportages et d’interviews de personnalités qui ont marqué l’histoire du 4ème art et son festival, doyen des festivals du pays. Si Abdelkader ne se limita pas à écrire, il se solidarisa avec le monde de la bienfaisance, il était de toutes les batailles de combat pour le bien-être des citoyens, il collectait des dons de nourriture pour les nécessiteux au mois de Ramadhan ,se rendait à l’hôpital « Che Guevara » pour consoler les malades, et leur offrir les médicaments qui leur manquaient, sa dernière action reste son soutien au « Lion’s Club « de la ville de Mostaganem, il était le parrain d’une opération d’une grande envergure ;la dotation en lunettes des écoliers non –voyants de toute la wilaya, une formidable initiative qui s’est soldée par une totale réussite grâce aux dons de bienfaiteurs et par une superbe fête organisée par le « Lion’s Club » qui a remis des centaines de lunettes aux élèves démunis des écoles de la wilaya,une fête où il n’a pas pu être ,et où seuls, sa mère El Hadja en pleurs, son frère cadet, qui retenait mal ses larmes, et ses deux fils Ali qui est âgé de 13 ans, et Ghali, de 07 ans, étaient là pour écouter Mr Kara qui remerciait à titre posthume ce parrain, que le mal a fini par l’emporter…. ! Tel a été le parcours de ce chevalier de la plume et ce digne et talentueux fils de la ville de Mostaganem ,que « Réflexion »,a soutenu de bout en bout ,lors de sa maladie, et republié quelques unes de sa magnifique chronique « Cartes sur table » et qui s’est éteint, à 06 jours de son cinquantième anniversaire, un 10/10/2008,sur son lit d’hôpital, où il tenait de sa main libre ,un stylo et écrivait encore une de ses « cartes sur table »,une collection qui a été remis à l’ancien directeur de la radio « El Dahra » pour sa publication en un livre, dont le revenu de vente sera offert à l’aide de l’enfance abandonnée ,selon ses vœux ,un de ses rêves, qui ne s’est encore pas réalisé.
Par L. Ammar




« Arrouche Mansour, un fervent défenseur de la liberté de la presse »


L’éternel en a décidé ainsi. Notre ami et valeureux journaliste, Arrouche Mansour, nous a subitement quittés, un certain 17 août 2010, suite à un tragique accident de la route survenu à Oran. Il était accompagné de son fils âgé à peine de six ans, dont le destin a voulu qu’il accompagne son papa dans son ultime voyage. Ils sont morts tous les deux. C’est la loi divine et on n’y peut rien.


Le défunt journaliste Arrouche Mansour, un fervent défenseur de la liberté de la presse, est une grande perte pour la presse locale et nationale et le souvenir d’un itinéraire exemplaire reste à jamais gravé dans nos mémoires. Il était professeur de philosophie, il a consacré toute sa vie à l’éducation de l’enfant et à la presse. Comme si le terrain de l’enseignement et de l’éducation ne lui suffisait plus, il mit ses compétences et ses connaissances au service de la plume à travers plusieurs quotidiens nationaux en langue arabe dont nous citons à titre d’illustration « Eraâï, El-Djoumhouria, En-Nasr, El-Wasl, Saout-El-Gherb etc. La cinquantaine à peine, Mansour Arrouch avait déjà un palmarès bien fourni. Il a été le concepteur de plusieurs manuels scolaires destinés aux élèves dont le but d’aider ces bambins à mieux maitriser les cours et à mieux assimiler en classe. Il est issu d’une famille moyenne, il était nourri aux trois aliments essentiels : la rigueur professionnelle, l’objectivité et l’indépendance. Il fut le premier président de l’association des journalistes et correspondants de presse de la wilaya de Mostaganem, il est l’un des correspondants de presse qui ont laissé leur empreinte et l’idée d’une presse claire et virile à la voix respectable, bâtie sur la vitalité plutôt que la haine, la pure objectivité et non la rhétorique, l’humanité et non la médiocrité. Aujourd’hui, en ce 3 mai, -la journée mondiale de la presse-, le journal Réflexion, rend un grand hommage à cet homme de talent et au parcours exceptionnel de journaliste, de professeur et d’éducateur. Un compagnon fidèle de l’actuel directeur général de Réflexion, il a été toujours à la hauteur de la confiance placé en lui, par ses amis, ses proches et ses confrères. Dieu a voulu qu’il le rejoigne, lui et son fils, en ce septième (7eme) jour du mois de ramadhan 2010, mois de piété et de Miséricorde. Le directeur ainsi que les journalistes du quotidien Réflexion, demandent à toute la corporation et tous ceux qui l’ont connus d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire et prient Dieu Tout Puissant de lui accorder sa Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis.
Par Hocine

Réflexion
Vendredi 3 Mai 2013 - 19:06

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