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Habitat précaire : vers l'éradication du bidonville «Typhus» Mostaganem : les autres articles


Après l'émeute organisée en fin de semaine dernière par des manifestants originaires du bidonville «Typhus», situé dans la cuvette de la vallée des Jardins et dépendant administrativement de la commune de Sayada, le wali de Mostaganem est monté au créneau pour fustiger à la fois les manifestants ayant bloqué la RN 23 et agressé quelques automobilistes ainsi que certains titres de presse qu'il accusera «d'incitation à l'émeute en rapportant des informations infondées».
Dans une longue intervention, Hocine Ouaddah a rappelé que, durant l'année écoulée, il a été attribué pas moins de 4 000 logements à travers les différentes formules et la plupart des communes de la wilaya. Concernant le bidonville «Typhus», le wali a insisté sur les perspectives de relogement qui concernent 208 familles, rappelant au passage que 168 familles ont déjà été relogées au niveau de Sidi Othmane, où une cité a été érigée en partie pour répondre à la demande des occupants dudit bidonville «dont l'érection sur une parcelle de terre privée ne sera plus tolérée».
Le wali n'a pas manqué de souligner qu'après enquête, il s'est avéré que pas moins de 10 bénéficiaires de relogement auraient procédé à la cession au profit de tierces personnes, ce qui a motivé des poursuites judiciaires à l'encontre des bénéficiaires dont les dossiers seraient déjà entre les mains de la justice.
Pour ce qui est de l'éradication du bidonville «Typhus», le wali a fixé l'échéance à la fin du mois de mai prochain qui coïncidera avec le transfert des 208 familles dernières dûment recensées par la commission ad hoc, transfert qui se fera vers la commune de Kheireddine où elles seront relogées.
Afin de mettre un terme à l'exode de populations qui alimente depuis plus de 20 ans la ceinture de Mostaganem en habitats précaires, faisant exploser la demande en logements sociaux, le wali a instruit les services compétents à l'effet de ne plus tolérer l'érection de la moindre baraque. Dans ce cadre, le wali préviendra que les occupants des gourbis ' une quarantaine de familles sorties de nulle part, selon des informations concordantes ' qui viennent d'ériger un taudis à proximité de la cité «Hourria», ne pourront pas prétendre à un logement social, car ne figurant sur aucune liste dûment établie par la commission de l'urbanisme.
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