Mila - A la une

Une baisse de la production sans incidence


Une baisse de la production sans incidence
Les récoltes céréalières accusent cette année une baisse de production dans plusieurs wilayas. Il sera question de 1,3 million de quintaux au lieu de 1,6 million de quintaux tel que prévu dans le plan céréalier 2014-2019. Les raisons imputées à un déficit de pluviométrie durant deux mois ont eu un impact sur la production.Les récoltes céréalières accusent cette année une baisse de production dans plusieurs wilayas. Il sera question de 1,3 million de quintaux au lieu de 1,6 million de quintaux tel que prévu dans le plan céréalier 2014-2019. Les raisons imputées à un déficit de pluviométrie durant deux mois ont eu un impact sur la production.En tout et pour tout, la récolte de cette année ne devrait donc pas dépasser les 120.000 quintaux selon l'annonce d'un responsable du CCLS (Coopérative de céréales et de légumes secs). Si l'on tient compte des chiffres des premières récoltes, ce sont les wilayas de l'est du pays qui connaissent une baisse de régime de l'ordre de 60.000 quintaux. Khenchela, une des régions clé de la production céréalière, a observé un recul de 45 % alors qu'en 2012, la région de Babar a détenu un record avec plus de 20.000 quintaux à l'hectare.A Oum El-Bouaghi et Mila, les agriculteurs attendent un plan pour sauver ce qui reste de la production. Même Constantine, où des flancs entiers ont été aménagés depuis 2008, n'a pas été épargnée par le stress hydrique qui a frappé toutes les régions céréalières. Mais à Guelma, Annaba et Skikda, les différents responsables des DSA sont confiants pour des récoltes satisfaisantes.A l'Ouest, rien n'est encore assuré même si des régions comme Chlef, Tiaret et Mascara ont livré beaucoup de quantités. Il se trouve que certaines estimations sont contrariées par une absence de pluie en mars et avril qui sont propices pour une récolte abondante. Les projections du ministère de l'Agriculture tablent sur 155.000 quintaux toutes céréales confondues. Néanmoins, si le déficit hydrique sera absorbé par une quantité d'irrigation suffisante entre juin et juillet, l'on peut aisément espérer des résultats probants selon une source du département de Nouri.Cela dit, ce n'est pas une grande psychose comme ce fut le cas avant 2008 où l'Algérie était confrontée à une sécheresse ayant touché la moitié des surfaces arables. Les experts de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) sont confiants quant au progrès enregistrés en termes d'extension des surfaces cultivables pour les céréales et particulièrement le blé dur. Selon un responsable de l'OAIC, il existe actuellement près de 3,4 millions d'hectares propices à la culture céréalière en plus de la commercialisation de 2 millions de semences de bonne qualité.Cela illustre que l'Algérie compte à long terme baisser ses niveaux d'importations. Mais à court terme, l'Algérie est toujours dépendante des marchés extérieurs où la France domine comme fournisseur. Cette année, plus de 5 millions de tonnes ont été écoulés en Algérie d'autant que les besoins algériens en céréales sont de 8 millions de tonnes. Or, il y a quelques années, l'Algérie importait pour 10 millions de tonnes. Ce qui est nettement différent de la situation qui prévalait jadis.En tout et pour tout, la récolte de cette année ne devrait donc pas dépasser les 120.000 quintaux selon l'annonce d'un responsable du CCLS (Coopérative de céréales et de légumes secs). Si l'on tient compte des chiffres des premières récoltes, ce sont les wilayas de l'est du pays qui connaissent une baisse de régime de l'ordre de 60.000 quintaux. Khenchela, une des régions clé de la production céréalière, a observé un recul de 45 % alors qu'en 2012, la région de Babar a détenu un record avec plus de 20.000 quintaux à l'hectare.A Oum El-Bouaghi et Mila, les agriculteurs attendent un plan pour sauver ce qui reste de la production. Même Constantine, où des flancs entiers ont été aménagés depuis 2008, n'a pas été épargnée par le stress hydrique qui a frappé toutes les régions céréalières. Mais à Guelma, Annaba et Skikda, les différents responsables des DSA sont confiants pour des récoltes satisfaisantes.A l'Ouest, rien n'est encore assuré même si des régions comme Chlef, Tiaret et Mascara ont livré beaucoup de quantités. Il se trouve que certaines estimations sont contrariées par une absence de pluie en mars et avril qui sont propices pour une récolte abondante. Les projections du ministère de l'Agriculture tablent sur 155.000 quintaux toutes céréales confondues. Néanmoins, si le déficit hydrique sera absorbé par une quantité d'irrigation suffisante entre juin et juillet, l'on peut aisément espérer des résultats probants selon une source du département de Nouri.Cela dit, ce n'est pas une grande psychose comme ce fut le cas avant 2008 où l'Algérie était confrontée à une sécheresse ayant touché la moitié des surfaces arables. Les experts de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) sont confiants quant au progrès enregistrés en termes d'extension des surfaces cultivables pour les céréales et particulièrement le blé dur. Selon un responsable de l'OAIC, il existe actuellement près de 3,4 millions d'hectares propices à la culture céréalière en plus de la commercialisation de 2 millions de semences de bonne qualité.Cela illustre que l'Algérie compte à long terme baisser ses niveaux d'importations. Mais à court terme, l'Algérie est toujours dépendante des marchés extérieurs où la France domine comme fournisseur. Cette année, plus de 5 millions de tonnes ont été écoulés en Algérie d'autant que les besoins algériens en céréales sont de 8 millions de tonnes. Or, il y a quelques années, l'Algérie importait pour 10 millions de tonnes. Ce qui est nettement différent de la situation qui prévalait jadis.


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