Etudes archeologiques à Mila

Projet d’étude universitaire sur les sites archéologiques de l’antique Milev
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Vivement accueillie par les autorités locales de Mila et la conservation des ruines en particulier, une doctorante historienne française, Emmanuelle Lehchili en l’occurrence, de l’université Paris X Ouest, Nanterre, La Défense, est actuellement à Mila pour entamer un projet d’étude universitaire sur les vestiges et sites archéologiques de l’antique ville de Milev, thématique de mémoire de doctorat en histoire romaine antique. En effet, l’investigation de cette chercheuse sera basée sur l’épigraphie, science auxiliaire de l’histoire qui étudie les inscriptions gravées sur les supports durables, comme la pierre et le métal (les inscriptions lapidaires), et tente à en transcrire et traduire leurs contenus dans l’objectif de retracer l’histoire de cette séculaire contrée faisant incontestablement partie intégrante de l’histoire de l’humanité. «Je suis à Mila pour étudier la population de cette ville aux Ier et IIe siècle, à l’époque de l’Empire romain en général», a tenu à élucider l’historienne. Forte d’éminents professeurs et chercheurs, une équipe de recherche (laboratoires) vont encadrer ce projet d’étude. Ce projet, selon Emmanuelle Lehchili, motivé par la densité, la diversité et la richesse du patrimoine archéologique que recèle cette cité millénaire qui n’a pas fait l’objet d’étude scientifique auparavant, ambitionne à la redéfinir académiquement suivant les anciens critères. «De par ses sites et statuts archéologiques, Milev est incontestablement un champ fertile d’investigation scientifique ; elle est considérée par Papelin comme une importante ville à l’instar de la capitale Cirta (ville numide colonisée) et on constate aussi la complémentarité de son aspect architectural aux 3 villes de la confédération cirtéenne qui sont économiquement et juridiquement indépendantes. On se demande pourquoi ?», a-t-elle conclu.
Source : journal Le jour d’Algérie. Edition le 20/07/2009