Il ressort de la réunion du comité de ville tenue cette fin de semaine au siège de l'APC des Eucalyptus, que les contraintes liées à la gestion de l'APC ont été énormes et diverses. La cadence des travaux des projets, lancés durant l'année 2008, n'était pas toujours satisfaisante.
Avec ses 114 000 d'habitants, la commune des Eucalyptus se présente, ces trois dernières années, comme un gigantesque chantier chaotique. L'exposé du P/APC, Chir Abdelghani, révèle, en effet, les besoins accrus en matière d'infrastructures qui ne pourraient que se multiplier dans un espace qui se réduit davantage. La commune est pourtant classée parmi les plus vastes de la capitale.Le P/APC indique qu'il est nécessaire de mobiliser des ressources pouvant permettre de réaliser les nombreux projets inscrits dans les volets sociaux économiques. L'élu « regrette » le non-lancement de deux stades de proximité, d'un marché dans un grand site populaire ainsi que le retard accusé dans la construction d'une annexe du CFPA à Cherarba.L'annexe est prévue pour recevoir 250 stagiaires qui sont dans l'attente. Seulement 263 autres stagiaires ont pu bénéficier de l'unique structure de formation professionnelle au niveau de toute la commune. Faute de grandes entreprises de réalisation de gros 'uvre, les opérations menées au terme du plan de développement se sont limitées généralement aux fameuses opérations de réhabilitation qui n'arriveront guère à atténuer le calvaire dans lequel se trouvent encore les habitants des cinq grands quartiers de cette commune abandonnée. Les représentants des citoyens n'ont pas caché leur mécontentement quant à la détérioration du cadre de vie.De plus, les situations précaires dues à la persistance des intempéries ont été évoquées et il y a lieu de s'inquiéter du taux élevé du chômage.Le P/APC a dû reconnaître cet état de fait lors de son intervention, soulignant que moins de 100 postes d'emploi peuvent être pourvus par l'APC. « Les diverses formules d'intégration au marché de l'emploi demeurent insuffisantes, voire non raisonnables. A ce titre, que peut représenter le chiffre de 64 dossiers admis sur pas moins de mille demandes d'emploi en attente depuis la fin de l'année2006 ' », relève, étonné, un participant au Coville.Si les défis de la pollution sont apparents dans les quatre coins de la commune, le manque de moyens d'intervention, notamment les camions pour l'enlèvement des ordures, révèle la gravité des problèmes que pose l'environnement sur la santé publique.A cela s'ajoute le déficit en infrastructures de jeunesse et de culture, sachant qu'un petit centre culturel n'est pas encore construit à Dalia après son inscription il y a quelques années. Plusieurs cas similaires renseignent sur l'incapacité de réalisation des projets. « Peut-être parce que l'administration locale s'occupe de l'opération de révision des listes électorales », estime un citoyen déçu de voir la situation ne pas s'améliorer, même après les élections.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : E. Yazid
Source : www.elwatan.com