Mila - A la une

65 000 tonnes d'explosifs largués sur l'enclave



La guerre génocidaire menée par l'entité israélienne dévastatrice pour le peuple palestinien a provoqué des réactions un peu partout dans le monde.Le chef des affaires humanitaires des Nations unies a vivement déploré la situation dans la bande de Gaza, qui souffre depuis près de trois mois. La bande de Gaza est tout simplement devenue inhabitable s'est alarmé vendredi 5 janvier 2024 le chef des affaires humanitaires des Nations unies à propos du territoire palestinien, dévasté par les bombardements israéliens meurtriers déclenchés par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre. «Trois mois après les atroces attaques du 7 octobre, Gaza est devenue un lieu de mort et de désespoir et ses habitants font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde», a déclaré Martin Griffiths dans un communiqué. «Des dizaines de milliers de personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées ou blessées. Les zones où les civils se sont réinstallés pour leur sécurité ont été bombardées», a-t-il précisé. Plus de 22 700 personnes sont mortes depuis le début des hostilités, le 7 octobre 2023. le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré que l'armée israélienne avait largué plus de 65 000 tonnes de missiles et de bombes sur la bande de Gaza. «Le poids des explosifs, ajoute-t-il, est supérieur à celui de trois bombes nucléaires similaires à celles larguées par les Etats-Unis sur la ville japonaise d'Hiroshima en 1945.»Le bureau a noté que les deux tiers des bombes et des missiles utilisés lors de l'assaut étaient des projectiles non guidés et imprécis, communément appelés bombes stupides. Martin Griffiths regrette par ailleurs que les installations médicales de la bande soient la cible d'attaques incessantes, notant que les quelques hôpitaux restants, partiellement fonctionnels, sont submergés de cas de traumatologie manquent cruellement de fournitures et sont inondés de personnes déplacées. «Un désastre de santé publique est en train de se produire. Les maladies infectieuses se propagent dans les abris surpeuplés à mesure que les égouts débordent. Quelque 180 femmes palestiniennes accouchent chaque jour dans ce chaos», a-t-il déclaré. « Les habitants de Gaza sont également confrontés aux niveaux d'insécurité alimentaire les plus élevés jamais enregistrés. La famine approche», a-t-il averti. La campagne militaire n'a pas épargné la communauté humanitaire, la rendant impossible à mettre en ?uvre des missions de secours. «Le personnel de la communauté est tué et déplacé, alors que les coupures de communication se poursuivent, les routes sont endommagées et les convois sont visés par des tirs, et les fournitures commerciales vitales à la survie sont presque inexistantes», indique le communiqué. Les enfants subissent le plus de dommages, la guerre les a privés de nourriture, d'eau et d'éducation. Le chef de l'humanitaire de lONU a exigé la fin immédiate de la guerre après avoir déclaré que «Gaza est tout simplement devenue inhabitable». Les Etats-Unis, le plus fidèle allié d'Israël, ont sapé la perspective d'une fin de guerre en bloquant l'adoption de toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu permanent. L'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a mis en garde contre des souffrances insupportables et la propagation de maladies dans la bande de Gaza, soumise aux bombardements israéliens massifs et meurtriers. Philippe Lazzarini, commissaire général de l'UNRWA, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux « que trois mois de guerre à Gaza avaient débouché sur des déplacements massifs, d'un grand nombre de morts et de blessés et d'énormes destructions». «Des souffrances insupportables aggravées par une déshumanisation constante et la promotion incontrôlée de discours de haine», a-t-il déploré dans un article sur X. Cette instance a averti que la situation à Gaza était désastreuse après près de 90 jours d'agression israélienne. A-t-on appris récemment.
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