«La violence dans la société, ses causes
profondes, ses effets néfastes, aussi bien sur la société elle-même que sur le
développement économique du pays», a été le sujet qui a été débattu, durant le
week-end écoulé à Médéa, par la communauté universitaire.
C'est en effet, sous le thème «non à la
violence, oui à la construction du pays, fidélité au serment fait aux chouhada»
qu'a été organisé un séminaire national qu'a abrité la grande salle de
conférences Dr Mohamed Bencheneb de l'université Dr Yahia Fares de Médéa-Aïn
D'heb, à l'initiative de «Solidarité nationale estudiantine» (SNE), représentée
par son bureau de la wilaya de Médéa. Une rencontre d'étude placée sous le
patronage du wali de Médéa, qui a réuni un parterre assez important de
docteurs, professeurs et maîtres de conférences en sociologie, politologie et
économie ainsi qu'une très nombreuse assistance composée dans sa grande
majorité d'étudiantes et d'étudiants qui ont suivi avec grand intérêt les sept
communications au programme de cette rencontre. Un séminaire national auquel
étaient également présents les représentants universitaires de la SNE venus de
plus d'une vingtaine de wilayas.
La rencontre a été ouverte par le Dr
Saâdane Chebaiki, recteur de l'UDYF de Médéa-Aïn D'heb, en présence de M. Abdelkrim
Makdoud, président du bureau national de la SNE, des autorités locales et d'un
grand nombre d'enseignants et de responsables administratifs de cet
établissement universitaire. Elle a été organisée, selon ses initiateurs, vu la
conjoncture particulière qui prévaut aujourd'hui, dans le monde arabe en
général, ainsi que dans notre pays, et répond à un souci d'apporter une
contribution à la sensibilisation des jeunes sur les effets néfastes de la
violence. En d'autres termes, privilégier l'esprit d'un dialogue responsable et
constructif.
Ainsi, la nombreuse assistance a eu à
suivre des communications, allant des «causes de la violence dans la société
algérienne» aux «effets néfastes de la violence sur la réalisation du
développement économique en Algérie» en passant par «les types de violence et
leurs effets sur la société», «le pourquoi de l'utilisation de la violence» «la
relation entre les moyens technologiques et la violence», «les exigences du
développement économique», «le rôle sensibilisateur que doit jouer la cellule
familiale»… Des communications qui ont été suivies de larges débats durant
lesquels un grand nombre d'étudiantes et d'étudiants sont intervenus. Un
séminaire national qui s'est achevé sur le souhait général de «voir notre pays
aller toujours de l'avant, en bloc soudé et uni, et ne plus jamais revivre les
évènements malheureux et douloureux vécus dans un passé pas trop lointain».
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com