« Nous avons été submergés. Nous ne nous
attendions nullement à pareil déferlement. Nous avons été obligés de fermer
toutes les issues d'entrée bien avant le début du gala. Et dire que la pluie
n'a pas cessé de tomber à torrents durant toute cette journée de lundi !
C'était magnifique !»
Ceci
est la réaction unanime des responsables, organisateurs et agents de sécurité
chargés du bon déroulement de ce gala musical qui a été offert à toutes les
femmes médéennes à l'occasion de la fête de leur «journée internationale». Un
gala qui a été organisé par la direction de la culture de la wilaya de Médéa,
en coordination avec l'université Docteur Yahia Fares de Médéa, et qu'a abrité
la magnifique salle de conférences et de spectacles de l'Institut des sciences
commerciales et de gestion (ex- complexe théâtral) de M'salla, à Médéa. Un gala
qui a été animé par l'orchestre féminin de l'association «El-Afrah» d'Alger
avec le passage sur scène de trois chanteuses qui ne cessent de monter en
faisant dans le «haouzi» et le «moderne» et qui sont Adila, Nourhane et
Laryène. Un gala qui s'est déroulé donc à «portes fermées» dans une salle où il
y avait près de 600 femmes et jeunes filles, parées et leurs plus beaux habits,
dans une ambiance surchauffée par les prouesses vocales des trois chanteuses
aux rythmes envoûtants d'un orchestre féminin qui faisaient réellement plaisir
à voir et à écouter, accompagnés qu'ils étaient par les applaudissements, les
cris et les youyous d'une assistance qui était aux anges.
«Une journée internationale de la femme» dont la célébration avait
commencé, en milieu de matinée de ce lundi, à la maison de la culture Hacène
El-Hassani de Médéa avec l'organisation d'un imposant salon où pas moins de 80
participantes, femmes et jeunes filles de la ville de Médéa des saints Sidi
Sahraoui et Sidi El-Berkani, exposaient qui leur broderie, qui leur couture,
qui leur pâtisserie, qui leurs plats traditionnels. Cet imposant salon riche en
couleurs, il faut dire que la diversité, la variété et surtout la beauté des
produits exposés n'auront pas laissé indifférentes les centaines de femmes et
jeunes filles visiteuses qui n'ont pas cessé de défiler devant tous les stands.
Ainsi, il y avait de la pâtisserie aussi bien traditionnelle que moderne,
produits typiques à la ville de Médéa, qui vont de la «m'thakba» au «baghrir»
en passant par «makrout el'âsel», «er'fiss», «ettrounia», «el-ghribia»… ainsi
que des gâteaux modernes, dont les appellations parfois étranges comme «âch
ennemla» (la fourmilière) par exemple, donnaient une réelle envie d'y goûter. Une
multitude de gâteaux, aux variétés différentes, devant lesquels l'on est resté
longuement admiratif de par les prouesses des jeunes filles et femmes
pâtissières médéennes.
Comme il y avait également ces dizaines de stands réservés à la
broderie et la haute couture, traditionnelles et modernes, qui mettaient en
relief les richesses multiples que recèle la ville de Médéa. Des produits
allant du «karakou»' à la robe de mariée en passant par le «burnous de sortie
de la mariée», les robes de soirée haut de gamme… Sans oublier ces «coffres en
bois» que gardaient jalousement nos mères et nos grand-mères et que fait
«revivre» une des exposantes. Un salon qui a pris fin en milieu de
l'après-midi, juste avant le début du gala musical, par la remise de cadeaux symboliques
à toutes les exposantes.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Rabah Benaouda
Source : www.lequotidien-oran.com