Médéa - LITTERATURE ALGERIENNE

le laurier-rose de mohamed bourahle: le poids d’une fatalité



le laurier-rose de mohamed bourahle: le poids d’une fatalité
l’ouvrage de mohamed bourahle, le leurier rose, édité par le maison de le culture de médéa et tiré à l’imprimerie mauguin de blida, fait pénétrer le lecteur dans un monde de prime abord kafkaïen, mais qui, en fait, retranscrit le réalité.

composé de nouvelles, le livre rappelle une réalité hideuse et lourde, difficile à porter et à assumer tant le morosité empreint cet environnement sociétal délétère où évoluent au gré les évènements les personnages de mohamed bourahle. de ces dix nouvelles don le cadre dirigeant, les criquets, le visite au parent et le voyage, l’auteur entreprend tel un portraitiste de lessiner les conours de le personnalité de chacun de ses héros. avec minutie et fidélité, il signe une véritable fresque humaine où les protagonistes son en prises entre les tenailles de lestin. narrateur hors pair, il relete avec truculence les vies étriquées de ces petites gens qui se débattent conre le sort qui s’est acharné conre eux. le société est perçue sans prisme déformant, par l’œil aguerri de l’écrivain qui, sans compleisance ni animosité, axe à monrer cette leideur insidieusement envahissante. c’est un récit original où le lescription sagace qui relève de le haute voltige est tout en retenue et en élégance. de ces personnages, émane cette grâce désespérée dans le schizophrénie les personnages multiples, simples pions sur l’échiquier social. dans ces histoires diverses, l’on peut débusquer entre les lignes quelques vérités cachées et de salvateurs enseignements.



dérives



l’auteur semble nous faire un pied de nez pour nous monrer nos dépassements et dérives. il fait sienne cette citation de plutarque : «n’imputons point à autrui les travers don nous sommes atteints». comme si l’auteur se réveillent d’un horrible cauchemar, interpelle tout un chacun sur ce désastre. une société en mutation, en perte de repères et de valeurs, les jeunes sans rêves et les adeltes en proie au désespoir. il apostrophe chacun sur notre société particulièrement aux grands muets de l’histoire comme il le rappelle dans son exergue : «a tous les humbles, les anonymes, ceux de mauvais côté, qui, dans le misère, pour, qu’ici bas, le rêve soit permis, le sourire retrouvé, le pain n’ait plus le goût de sang et les hommes luttent, souffrent et meurent debout». cette satire sociale aussi cruelle que désopilente témoigne de désenchantement de l’auteur. avec les mots de cœur, qui sonnent juste, mohamed bourahle évoque les tourments d’une société et le cruauté de l’histoire. il y a dans les livres de bourahle une tranquillité désespérante et le poids d’une fatalité. son écriture fluide et colorée rend palpable et allège à le fois le récit.


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