Médéa

Hemdani fixe les objectifs


D'une importance capitale pour la stabilité et la sécurité alimentaires, la saison agricole intervient de façon directe sur l'économie nationale, dans la mesure où l'augmentation des volumes de production et de rendement assure une réponse efficace aux besoins nationaux, et tenteront de réduire le recours à l'importation. C'est du moins les objectifs fixées par les pouvoirs publics, pour faire du secteur un vecteur de développement et surtout un atout considérable dans l'équilibre de la balance des paiements. Et pour cause, les résultats attendus à travers les réformes entamées dans ce secteur, considéré comme stratégique, tendent à impacter positivement et considérablement l'amélioration des ratios de productivité et de compétitivité. Dans ce sens, le ministre de l'Agriculture, Abdelhamid Hemdani n'a pas manqué lors de sa visite dans la wilaya de Médéa de prévenir contre les risques d'un manque de pluviométrie, précisant qu'il est impératif de sauver la saison agricole et d'optimiser l'opération de collecte des céréales au titre de la campagne moissons-battage 2021.Nous n'avons d'autres choix que de trouver les solutions qui nous permettent de faire face à la sécheresse et à ses impacts sur l'agriculture». Un défi de taille qui nécessite la mobilisation de tous les services du secteur dans une coordination sans faille, afin de concrétiser les programmes et les mécanismes mis en place pour optimiser les résultats. Notamment l'augmentation des surfaces irriguées et les phases de développement encadrées par les contrats de performances signés pour les 48 wilayas et ce, en plus des contrats de performance réalisés avec l'Onil, en vue d'éradiquer le problème de la crise du lait. Autant d'actions qui permettront d'évaluer le développement du secteur, et la capacité de ce dernier à surmonter les obstacles, mais également de mettre les élus et les responsables en charge de cette tâche, dans le rôle qui leur revient et devant l'engagement de concrétiser la feuille de route, dont les objectifs, sont clairs et visent à réduire la facture d'importation, notamment celle des céréales. Car il faut dire, que malgré les records de production enregistrés durant les dernières années, atteignant les 60 millions de tonnes de production de blé dur, l'importation de blé tendre demeure d'actualité, et continue d'impacter négativement les réserves de change.À ce titre, le ministre est longuement revenu sur l'importance de remédier à cette situation, à travers l'amélioration et l'augmentation des volumes de production considérant que chaque grain collecté, représente une somme d'argent en devise forte à économiser. Le rendement et l'économie d'argent sont les deux principaux axes d'intervention lors de la présente campagne moisson-battage. Seule alternative pour sortir de ce stress tant relatif au volet financier qu'à celui de la production, dans la mesure où la stagnation dans laquelle est tombé le secteur depuis des années n'a pas permis d'atteindre les objectifs fixés, et a enregistré des retards dont découlent des situations d'accumulation complexes, telle que l'industrialisation du secteur, et l'ouverture sur les créneaux de transformation, qui auraient permis en plus de l'arrêt d'importation des fruits et légumes, de réduire celle des produits agricoles transformés qui, selon les experts, aurait atteint les 310 millions de dollars en 2019. C'est précisément à ce niveau que réside les grands atouts de développement du secteur, dans la mesure où l'exploitation des ressources agricoles par des entreprises locales apporterait une plus-value importante sur les productions jusque-là inexistante, et ouvrirait les voies de la modernisation au secteur.
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