Jijel - Le pescatourisme en ligne de mire
La sortie inaugurale devrait intervenir une fois les procédures réglementaires achevées.
Les départs qui se feront à partir du port de Boudis à Jijel ont déjà eu l’adhésion de quelques professionnels de la pêche. Ces porteurs de projets ont d’ailleurs déjà procédé à l’aménagement de leurs bateaux de pêche et devraient obtenir une autorisation d’exercer l’activité de pescatourisme.
Avec la publication au Journal officiel du 27 juillet 2016 d’un décret exécutif fixant les conditions et modalités d’exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime, le pescatourisme a acquis une existence légale, puisqu’il est désormais défini dans le texte réglementaire n°16-203.
L’article 24 stipule que «l’exercice de l’activité de pescatourisme doit se dérouler de manière concomitante à l’activité habituelle de pêche professionnelle prévue par la législation et la réglementation en vigueur», alors que l’article suivant précise que cette activité «ne peut être exercée à bord de navires de pêche professionnels d’une longueur supérieure à 6 mètres».
On rappellera que l’ébauche de cette activité initiée par le Parc national de Taza (PNT) et la direction de la pêche et des ressources halieutiques en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) dont la coordinatrice, Marina Gomei, avait participé avec le délégué général de l’association Marco Polo Echanger Autrement (MPEA) Remi Bellia, a fait l’objet d’une rencontre de sensibilisation à Jijel en juin 2014.
Avant la sortie en mer, le capitaine du navire est tenu d’établir une fiche de déclaration des passagers qui doit être déposée au niveau de l’administration maritime locale.
Il y a lieu aussi de préciser que cette activité n’est autorisée que le jour et la participation des passagers à bord du bateau de pêche, aux opérations de pêche ou à toute autre activité est interdite.
Outre l’aspect récréatif, les initiateurs locaux du projet (PNT et DPRH) visent le renforcement des revenus des patrons pêcheurs, la valorisation de la pêche artisanale ainsi que la préservation du littoral marin et de la ressource halieutique.
Photo illustrative de l'article ajoutée par Akar Qacentina
Fodil S.
Vous cherchez des informations sur le pescatourisme à Jijel, plus précisément dans la région de Taza. Le pescatourisme, qui combine la pêche artisanale avec le tourisme, est une activité émergente en Algérie, et le Parc national de Taza à Jijel est l’un des endroits clés où elle a été développée. Voici ce que je peux vous dire à ce sujet, basé sur les informations disponibles et le contexte actuel (25 mars 2025) :
Le pescatourisme à Jijel et Taza :
Origines et développement :
Le pescatourisme a été officiellement reconnu en Algérie par le décret exécutif n°16-203 du 27 juillet 2016, faisant de l’Algérie le troisième pays méditerranéen (après l’Italie et la France) à réglementer cette activité. À Jijel, le Parc national de Taza (PNT) a été un pionnier dans ce domaine.
Dès 2014, le PNT a organisé des rencontres avec des professionnels de la pêche et des experts internationaux pour sensibiliser à cette pratique. L’objectif était de diversifier les revenus des pêcheurs face à la baisse des ressources halieutiques tout en valorisant le tourisme durable.
Contexte local :
Jijel, avec son littoral de 120 km et ses trois ports de pêche (Jijel, Ziama Mansouriah, et Boudis), est une région idéale pour le pescatourisme. Le Parc national de Taza, situé à une trentaine de kilomètres au nord-est de Jijel, couvre 3 807 hectares terrestres et 9 603 hectares marins, offrant un cadre naturel exceptionnel avec des plages, des falaises, et une riche biodiversité marine.
L’activité a été proposée par les pêcheurs locaux comme mesure compensatoire lors des consultations pour la création de l’Aire marine protégée (AMP) de Taza, un projet soutenu par le WWF et MedPAN depuis 2009.
Comment ça fonctionne :
Le pescatourisme permet aux pêcheurs d’embarquer des touristes sur leurs bateaux (généralement des embarcations de moins de 6 mètres) pour leur faire découvrir leur métier, les techniques de pêche artisanale, et la beauté de la côte jijelienne. Cela inclut des sorties en mer pour observer la pêche, parfois suivies d’un repas à base de poisson frais préparé par les pêcheurs.
À Taza, l’activité s’inscrit dans une démarche de développement durable, visant à réduire la pression sur les ressources marines tout en offrant une expérience touristique authentique.
État actuel (2025) :
Depuis son lancement, le pescatourisme à Taza a connu des avancées, notamment avec les premières autorisations délivrées aux pêcheurs après 2016. Cependant, son développement reste limité par des défis comme le vieillissement des pêcheurs, le manque d’infrastructures adaptées, et une promotion touristique encore modeste.
En 2022, des ateliers et des formations ont été organisés à Jijel (par exemple, avec le Parc national de Taza et des experts européens) pour renforcer cette activité, mais il n’y a pas de données publiques récentes confirmant son ampleur exacte en 2025. Il est probable que des initiatives locales persistent, surtout en été, période de forte affluence touristique.
Comment en profiter ?
Où chercher : Si vous êtes à Jijel ou prévoyez de visiter Taza, renseignez-vous auprès des pêcheurs locaux dans les ports de Jijel ou Ziama Mansouriah, ou contactez directement le Parc national de Taza (via la Direction du tourisme de la wilaya de Jijel). Les associations de pêcheurs ou les clubs de plongée, comme ceux collaborant avec le PNT, peuvent aussi organiser ces sorties.
Quand : La saison estivale (juin à septembre) est idéale, car elle coïncide avec la haute saison touristique et des conditions météo favorables.
Coût : Les tarifs ne sont pas standardisés publiquement, mais dans des contextes similaires (ex. : Bassin d’Arcachon en France), une sortie peut coûter entre 20 et 50 euros par personne. À Jijel, cela pourrait être moins cher, peut-être entre 2 000 et 5 000 DZD, selon la durée et les services (à confirmer sur place).
Mon avis :
Le pescatourisme à Taza est une belle opportunité pour découvrir le patrimoine maritime de Jijel tout en soutenant les pêcheurs locaux. Cependant, il reste une activité naissante qui manque peut-être encore de visibilité. Si vous êtes sur place, une discussion directe avec les habitants ou les autorités du parc pourrait vous ouvrir des portes.
Voulez-vous que je recherche des contacts précis ou des mises à jour via X ou le web pour organiser une sortie ? Ou avez-vous une question spécifique à propos de cette activité ? Dites-moi comment je peux vous aider davantage !
Hichem - Alger, Algérie
25/03/2025 - 670862
Je recherche le pecatourisme en jijelà taza
Akhrib abdelbaki - Fonctionaire - Bejaia, Algérie
22/03/2025 - 670828
je remercie les instigateurs de ce projet.reste l'aide de l'etat pour la creation de petit digue d'acostage,car c'est fesable . bonne continuation et bravo.
bouhalissa amar - prive - miliana algerie, Algérie
25/09/2016 - 311286
Le pescatourisme à Jijel et Taza :
Origines et développement :
Le pescatourisme a été officiellement reconnu en Algérie par le décret exécutif n°16-203 du 27 juillet 2016, faisant de l’Algérie le troisième pays méditerranéen (après l’Italie et la France) à réglementer cette activité. À Jijel, le Parc national de Taza (PNT) a été un pionnier dans ce domaine.
Dès 2014, le PNT a organisé des rencontres avec des professionnels de la pêche et des experts internationaux pour sensibiliser à cette pratique. L’objectif était de diversifier les revenus des pêcheurs face à la baisse des ressources halieutiques tout en valorisant le tourisme durable.
Contexte local :
Jijel, avec son littoral de 120 km et ses trois ports de pêche (Jijel, Ziama Mansouriah, et Boudis), est une région idéale pour le pescatourisme. Le Parc national de Taza, situé à une trentaine de kilomètres au nord-est de Jijel, couvre 3 807 hectares terrestres et 9 603 hectares marins, offrant un cadre naturel exceptionnel avec des plages, des falaises, et une riche biodiversité marine.
L’activité a été proposée par les pêcheurs locaux comme mesure compensatoire lors des consultations pour la création de l’Aire marine protégée (AMP) de Taza, un projet soutenu par le WWF et MedPAN depuis 2009.
Comment ça fonctionne :
Le pescatourisme permet aux pêcheurs d’embarquer des touristes sur leurs bateaux (généralement des embarcations de moins de 6 mètres) pour leur faire découvrir leur métier, les techniques de pêche artisanale, et la beauté de la côte jijelienne. Cela inclut des sorties en mer pour observer la pêche, parfois suivies d’un repas à base de poisson frais préparé par les pêcheurs.
À Taza, l’activité s’inscrit dans une démarche de développement durable, visant à réduire la pression sur les ressources marines tout en offrant une expérience touristique authentique.
État actuel (2025) :
Depuis son lancement, le pescatourisme à Taza a connu des avancées, notamment avec les premières autorisations délivrées aux pêcheurs après 2016. Cependant, son développement reste limité par des défis comme le vieillissement des pêcheurs, le manque d’infrastructures adaptées, et une promotion touristique encore modeste.
En 2022, des ateliers et des formations ont été organisés à Jijel (par exemple, avec le Parc national de Taza et des experts européens) pour renforcer cette activité, mais il n’y a pas de données publiques récentes confirmant son ampleur exacte en 2025. Il est probable que des initiatives locales persistent, surtout en été, période de forte affluence touristique.
Comment en profiter ?
Où chercher : Si vous êtes à Jijel ou prévoyez de visiter Taza, renseignez-vous auprès des pêcheurs locaux dans les ports de Jijel ou Ziama Mansouriah, ou contactez directement le Parc national de Taza (via la Direction du tourisme de la wilaya de Jijel). Les associations de pêcheurs ou les clubs de plongée, comme ceux collaborant avec le PNT, peuvent aussi organiser ces sorties.
Quand : La saison estivale (juin à septembre) est idéale, car elle coïncide avec la haute saison touristique et des conditions météo favorables.
Coût : Les tarifs ne sont pas standardisés publiquement, mais dans des contextes similaires (ex. : Bassin d’Arcachon en France), une sortie peut coûter entre 20 et 50 euros par personne. À Jijel, cela pourrait être moins cher, peut-être entre 2 000 et 5 000 DZD, selon la durée et les services (à confirmer sur place).
Mon avis :
Le pescatourisme à Taza est une belle opportunité pour découvrir le patrimoine maritime de Jijel tout en soutenant les pêcheurs locaux. Cependant, il reste une activité naissante qui manque peut-être encore de visibilité. Si vous êtes sur place, une discussion directe avec les habitants ou les autorités du parc pourrait vous ouvrir des portes.
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Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: aquaportail.com ; texte: Fodil S.
Source : elwatan.com du samedi 2016