Jijel - Revue de Presse

Extraction de sable du port de Boudis (Jijel)



La commune privée de recettes L?exploitation du sable extrait du port de Boudis, dans le cadre des travaux de « désensablement » de cette infrastructure portuaire, suscite ces derniers temps moult interrogations sur la gestion de cette quantité de sable. Outre le fait qu?elle dénature l?aspect de la plage Kotama, de Jijel, la commune de Jijel n?a désormais plus aucun dinar à puiser de cette manne de 20 000 m3 de sable. En effet, si l?APC bénéficiait par le passé des retombées de cette exploitation, cette année, et vu un différend relatif au prix à pratiquer aux acheteurs, la wilaya a, par arrêté du wali, annulé l?autorisation d?exploitation de ce sable par la commune. En effet, en l?espace d?une semaine, soit du 29 janvier 2008 au 4 février 2008, pas moins de quatre arrêtés du wali relatifs à l?exploitation du sable du port de Boudis ont été signés par le secrétaire général, sans oublier le premier arrêté signé le 22 janvier 2008 enregistré sous le numéro 105 portant autorisation de la commune de Jijel de vendre le sable extrait du port de Boudis. Le 29 janvier dernier, deux arrêtés sont signés. Le premier (n°148) porte sur l?annulation du précédent arrêté alors que le deuxième (n°149) autorise à nouveau la commune à vendre ce sable qui sera destiné exclusivement à l?Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), maître de l?ouvrage en cours de réalisation par des Serbes (Hydrotechnika Energetika). Cette décision, qui exclut tous les autres opérateurs de la wilaya, n?a pas connu d?exécution au niveau de l?APC pour diverses raisons, dont le prix du mètre cube de sable qui doit couvrir les frais engagés par la commune. Cette situation a poussé l?autorité de wilaya à pondre deux autres arrêtés relatifs au même sujet et datés du 4 février 2008. Le premier (n°192) annule tout simplement l?arrêté n°149 portant autorisation d?exploitation du sable à la commune, alors que le second (n°193) donne autorisation à l?ANBT d?exploiter de façon exceptionnelle une quantité de 20 000 m3 de sable extraits du port de Boudis dans le cadre de la réalisation du barrage de Boudis par une entreprise serbe. Ainsi, l?APC se retrouve privée d?une recette qui aurait renfloué ses caisses.
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