illizi - SONATRACH

L'engineering et l'emploi, priorités de Sonatrach



Le ministre de l’Energie et des Mines, en visite dans les régions d’In Aménas, Alrar et Hassi Messaoud, évoquait sans relâche l’importance de réduire la facture des services et de la pièce de rechange nécessaire à la maintenance des installations pétrolières et gazières de Sonatrach.
Selon une récente estimation révélée par le président du conseil consultatif pour la promotion des PME, Sonatrach importe en moyenne 3 à 4 milliards de dollars de pièces de rechange par an. M. Yousfi a déploré le fait de continuer à importer le savoir-faire pour le montage des petites unités de production et la pièce nécessaire à ces installations.
Pour lui, il n’est plus question de s’en remettre aux remèdes de bonne femme.
Il est plutôt temps «de construire un système d’engineering et une véritable industrie de pétrole et de gaz qui se pose plus que jamais telle une urgence». Une lapalissade. Cette réalisation passe inévitablement par la qualification des ressources humaines et l’encouragement de l’emploi.
A ce sujet, le ministre a annoncé un projet de Sonatrach de mettre sur pied des centres de formation professionnelle dans les régions du Sud. Le groupe public des hydrocarbures consacre également 17 milliards de dinars au développement de ses ressources humaines, a annoncé de son côté Noureddine Cherouati, P-DG de Sonatrach. «La bataille des prochaines années est une bataille de l’emploi», soutient M. Yousfi. A la question de résumer les autres objectifs de son département, le ministre a répondu que «la politique de l’Etat repose sur le principe d’accélérer la production du gaz naturel».
Sonatrach continuera à investir en Libye
Sur le plan de raffinage, l’Algérie entend, d’après M. Yousfi, doubler ses capacités d’ici 2020 en réalisant de nouvelles raffineries, les capacités actuelles de raffinage étant estimées à 22 millions de tonnes. Le ministre a annoncé également que plusieurs projets sont actuellement à l’étude dans le domaine de la pétrochimie.
A une question qui invitait la sempiternelle polémique sur les réserves algériennes en hydrocarbures, le ministre, sans prétendre avoir le compas dans l’œil, dira que «le potentiel est énorme. Si nous le confirmons, nous aurons du pétrole pour 200 à 300 ans».
D’après le ministre, son département s’applique à évaluer le potentiel en hydrocarbures non conventionnels.
La phase actuelle consiste également à rechercher des partenariats avec des compagnies internationales en vue d’exploiter les futurs gisements. Les premières opérations doivent prendre forme avant la fin 2011, à en croire le ministre. L’autre interrogation d’importance, lors de la séance de questions/réponses entre le ministre et les journalistes qui l’accompagnaient à In Aménas et Hassi Messaoud, était la suivante : quel est le moral des troupes de Sonatrach en Libye et quel avenir pour ses investissements dans cet Etat, en proie à une véritable guerre civile ' Le ministre a répliqué en deux mots : «Sonatrach est en contact avec ses travailleurs en Libye. Il n’y a pas d’affolement, il n’y a pas de panique non plus. Sonatrach continuera à investir en Libye.» Dans la foulée, Youcef Yousfi a estimé que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) agira pour sécuriser le marché pétrolier en cas de perturbations dans l’approvisionnement. «Je ne pense pas qu’il y ait actuellement une perturbation du marché en raison de ce qui se passe en Libye, mais si une perturbation réelle est constatée, l’OPEP prendra des décisions pour sécuriser le marché», rassure le ministre. A Illizi, M. Yousfi a visité la nouvelle base vie de Stah, une infrastructure socio-administrative dédiée à l’amélioration des conditions de travail des travailleurs de Sonatrach au Sud. Le ministre a inspecté également une unité de traitement de brut à Alrar. Celle-ci, réalisée par la société Schlumberger pour un montant de 183 millions de dollars, est destinée à traiter et nettoyer le pétrole brut en vue d’améliorer sa qualité et d’optimiser son raffinage. Le projet d’extension de la centrale électrique d’Alrar a été  également examiné par la délégation. Cette extension répond au souci d’augmenter les capacités de la centrale actuelle qui alimente le champ d’Alrar. A Hassi Messaoud, le ministre a inauguré l’unité de traitement d’huile (UTBS) qui tend à améliorer la capacité de traitement des hydrocarbures au niveau du gisement de Hassi Messaoud.
 



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13/11/2012 - 46177

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