Illizi: Plus de 5.900 têtes de bétail importées dans le cadre du troc

La wilaya d'Illizi a enregistré l'importation de plus de 5.900 têtes de bétail depuis le début de l'année, dans le cadre du commerce de troc frontalier avec le Niger, a-t-on appris jeudi auprès de la direction locale du Commerce et de la Régulation du marché national.

Il s'agit de 5.612 têtes ovines, 85 bovidés, 55 caprins et 165 camélidés, a détaillé la source en signalant la délivrance de quatre (4) autorisations d'exercice du commerce de troc frontalier à des opérateurs locaux, en vertu de l'arrêté de wilaya 2024/512 du 19 septembre 2024, a révélé à l'APS le directeur de wilaya du secteur, Tarek Ankak, en jugeant "positif" ce bilan qui couvre la période du début janvier au 5 août courant.

Les services agricoles et douaniers sont chargés d'inspecter les cargaisons de bétail importé dans ce cadre et destiné à la consommation humaine sur le territoire de la wilaya d'Illizi, et les services vétérinaires se chargent de délivrer aux opérateurs économiques les certificats de conformité sanitaire avant d'entamer la vente au citoyen, a-t-il expliqué.

Cette activité est soumise aux dispositions de l'arrêté interministériel du 2 juillet 2020 fixant les conditions et les modalités d'exercice du commerce de troc frontalier et les listes de marchandises faisant l'objet d'échange avec les Républiques du Mali et du Niger.

Ce type d'activité peut être exercé par toute personne physique ou morale résidant au niveau des wilayas concernées, à l'instar de d'Illizi, Tamanrasset, Tindouf et Adrar, immatriculée au registre du commerce, en qualité de grossiste et disposant d'infrastructures de stockage et de moyens de transport de marchandises appropriés, en propriété ou en location.

Parmi les produits algériens autorisés au commerce de troc, sont cités, par exemple, les dattes sèches et ses dérivés, le sel brut et domestique, les objets domestiques en plastique, en aluminium, en fonte, en fer et en acier, les articles d'artisanat traditionnel et d'art, le prêt-à-porter, le savon en poudre, les cosmétiques, l'huile d'olive, le miel et les produits de nettoyage. Treize (13) dossiers d'autorisation d'exercer l'activité de commerce de troc frontalier ont été déposés par des opérateurs économiques et font actuellement l'objet d'étude par la commission spécialisée, a fait savoir le même responsable.