Guelma - A la une

Le football a bien changé...



,Les familles footballeurs en voie de disparition. C'est pour cela que nous évoquons une époque que les gens du vingt et unième siècle ne peuvent pas connaître, fini le temps des familles footballeurs tels que les Seridi de Guelma, Salhi de Sétif, Banus de Tiaret, Zender de Batna (Slimane, Hfaid, Saad, Youcef, Djamel et Hachemi) qui ont honorés la ville de Batna que ce soit avec le MSPB ou bien CAB, Amrous de Bordj Menaïel (Amar, Ahmed, Hocine, Omar, Sadek et Tayeb sans oublier leur cousin Essaid). Et dire que dans la composante de la feuille de match, il y a onze joueurs titulaires avec deux remplaçants. C'était du jamais vu, mais véridique. Ils avaient servi loyalement le football ménaïli et il leur est arrivé de jouer ensemble une rencontre de football. C'est ce que l'on appelle la fratrie de la balle ronde, à Jijel qui avait aligné au sein de son équipe mythique, la Jeunesse sportive djidjelienne (JSD), deux générations de la famille Lehtihet, la première c'était pendant l'occupation française où figuraient des noms légendaires comme Lehtihet Stopha ou bien Lehtihet Messaoud, après l'indépendance, ce sont Lehtihet Abdelmalek, Youcef et Bachir qui prennent le témoin. Bachir Lehtihet a fait une longue carrière avec Carlos Gomez (grand gardien de but à la corpulence splendide). Il a été sélectionné en Equipe nationale grâce à son immense talent. A l'époque il était considéré comme l'un des meilleurs arrières centraux algériens, terminant sa carrière au NAHD, sans oublier les frères Moussaoui et les frères Hadji. Les enfants d'Ennemra ont marqué de leur empreinte l'histoire du football jijeli, notamment le basketball ou les frères Mourad et Abderrahmane brillèrent de mille feux et ce phénomène des frangins qui jouent sous les mêmes couleurs a été vécu comme un sentiment de confort au sein de la même famille. D'ailleurs à Bordj Menaïel, il n'y avait pas que les Amrous frères mais aussi les Hamadache grand-père, père et fils (plus connu par Mouhouche Kader, puis Saïd et Hamid, il y avait également les Tonkin père et fils (Hocine, Mohamed, Youcef, Abdelkrim et Redouane) puis les Madene Slimane et Hacène, les frères Benabi (Rabah et Djemaa). D'ailleurs dans les années 1950, l'Esperance sportive de Guelma (ESG) était composée des frères Darti, Saidi, Belhaouas, Chorfi et les Seridi avec el Hadi, Touhami et surtout Mustapha dit Tioua qui est devenu l'un des meilleurs milieux de terrain d'Algérie postindépendance, sans oublier bien sur les Martyrs Abda et Souidani Boudjemaa. Sous la houlette des frères Seridi, Nourredine Hachouf et Abdelouahab Essahli, le club mythique de l'escadron noir de Guelma a vécu ses meilleurs moments de gloire. De même pour la formation footballistique de la JSM Skikda, cette grande école du ballon rond a fourni de talentueux footballeurs à l'image des Oudjani, Saheb, Naim, Draoui, Boukellal, les frères Bouchache Cherif et Ahmed. Au niveau des petits clubs à l'image de la JS Isserville les Issers, formation footballistique dissoute actuellement. Il y avait les frères Bouhanik (Nourredine, Merzak, Omar et autres) ainsi que les frères Belaid, les frères Mansouri, les Guechtouli et encore, c'était l'époque du beau jeu, du fair-play, l'époque ou tout le monde respectait tout le monde. D'ailleurs, ces dernières parties de la glorieuse équipe du FLN aux côtés d'une autre famille, nous parlons des frères Bouchache avec les Soukhane Abderahmane et Mohamed, les frères Ibrir. Dans la capitale des hauts plateaux avec le club d'el Kahla ouel Beidha avec les frères Salhi Abdelhamid, une légende vivante, un footballeur qui n'avait jamais écopé d'aucun carton. Aussi, et il faut le dire, la JS Bordj Menaïel a enfanté les familles Chaouchi Rachid l'homme de l'accession du club des sakakine, Fawzi Chaouchi le héros d'Oumdermane ainsi que son frère Ali le meneur de jeu du Wiffak baladiate Bordj Menaïel tout en rendant hommage aux frères Achouri Ali et aux frères Achour Rezki et Boualem sans omettre de parler des Achour Brahim père et fils.Du côté de la Mekerra, des joueurs emblématiques tels que les frères Abdi, Fodil et Djillali qui ont marqué le beau parcours de l'USM Bel Abbés, Djillali Abdi est un ancien international, il a porté sept fois le maillot national ou il évoluait au poste de milieu de terrain Offensif. Autrefois le football se pratiquait en famille par les Skander, les Guittoun, les frères Braik...
A Alger, au sein du MCA qui rivalisait avec les familles comme celle des Tahir ou Hacène était l'un des meilleurs techniciens avec son frère Kamel et autres, les frères Amrous Tayeb mort dans un stade football et Sadek, les frères Ait Cheggou de Kouba, les Zouani de l'USM Blida Redha et Billal, les frères Benkhalidi, les Hammouche du CA Bordj Bou-Arréridj et de Médèa, les frères Benkhalidi Fouzi et Ismail. Les familles footballeurs existent toujours, malheureusement ils refusent de jouer ensemble dans une équipe de football à cause des insultes, question d'éducation.
Le football a bien changé et il est inconcevable de voir deux ou trois frères jouer ensemble à cause des mentalités rétrogrades et ceci dans n'importe quelle discipline sportive. Elle est bien loin la merveilleuse époque d'avant...
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