Guelma Historiens et universitaires parlent du 8 mai 1945

Sous le haut patronage du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique l'université du 8 mai 1945 de Guelma organisera les 6 et 7 mai 2008, la sixième édition du colloque international sur les massacres du 8 mai 1945, à l'occasion de la commémoration du 63e anniversaire de cette date repère du mouvement national algérien et de sa résistance populaire contre le colonialisme et ses méfaits dévastateurs. Les travaux qui se dérouleront à la salle des conférences de la bibliothèque centrale regrouperont un panel d'éminentes personnalités nationales et étrangères, universitaires et historiens ainsi que des représentants d'ONG ou encore des journalistes, qui vont se relayer à travers des conférences dans l'optique de participer, un tant soit peu, à l'utile enrichissement de l'écriture des pages d'histoire du combat du peuple algérien et la revalorisation de son patrimoine culturel et mémorial. Les deux journées seront consacrées à la lecture de 13 communications par les conférenciers invités tels M. Gilles Manceron, journaliste-historien français et vice-président de la ligue des droits de l'Homme, avec: «L'occultation du 8 mai 1945 en France et les Etapes de la redécouverte tardive de l'Evènement», Dr Saïdi Mohammed: «La résistance à la barbarie», Dr A. Merdaci: «De l'histoire à la fiction à propos du Bourreau de Guelma, de Zamponni», Dr S. Ferkous: «Les massacres du 8 mai 1945, témoignages vivants», professeur Jean Louis Planche: «Le massacre du Constantinois en mai-juin 1945, vu par les services de Renseignements américains», Dr M. Chergui: «Le 8 mai 1945 des mémoires du directeur de l'Echo d'Alger», Dr O. Siari: «Les crimes du 8 mai 1945 dans les Aurès-Nemamcha», Dr M. Korso: «L'exploitation de l'histoire dans les relations algéro-françaises», Professeur Benjamin Stora: «De la mémoire à l'histoire, l'historiographie française et les exactions de la colonisation», Dr M. Khettaoui: «De mai 1945 à novembre 1954, prolongement de la flamme de la liberté». L'université du 8 mai 1945 continue d'être fidèle aux idéaux de son nom de baptème et par l'organisation cyclique de ces colloques, diversifiant les thématiques autour des évènements qui jalonnent l'histoire de l'Algérie, elle demeure le vaillant porte-étendard des volontés qui s'ingénuent à rendre audibles les voix du Silence d'un passé en veille. Il s'agit d'une réécriture de notre histoire pour que nul n'oublie.