Guelma - PATRIMOINE

GUELMA (Algérie) - Les aires protégées et la biodiversité "Réserve naturelle de Béni Salah"



GUELMA (Algérie)  -  Les aires protégées et la biodiversité




M. Larbi Merzoug, wali de Guelma a présidé, cette semaine, une séance de travail avec son staff exécutif, en présence du président de l'APW, où il prit connaissance de l'aspect procédural, dans une action de mise à niveau du secteur patrimonial forestier de la wilaya de Guelma, notamment la classification et la promotion, en aire protégée, de la réserve naturelle de Béni Salah, dans la daïra de Bouchegouf.

Le classement du site naturel, en aire protégée, répond aux recommandations et résolutions onusiennes, contenues dans le traité de la biodiversité, ratifié par l'Algérie, en 1992.

Les monts de Beni Salah, un patrimoine forestier à haute valeur cynégétique et organique dans la biosphère, s'étendent sur plus de 36.000 ha, à l'est du pays, dont 12.750 ha couvrent le territoire nord-est de la wilaya de Guelma.

Une réserve naturelle protégée y est implantée sur une superficie de 2.200 ha et clôturée sur un périmètre de 19,7 km avec des reliefs culminants à 909 m d'altitude.

La réserve abrite des maisons forestières, des miradors, des portails, des voies de communications, des points d'eau, des zones humides classées et des centres cynégétiques.

Le patrimoine floristique est mis en évidence, à travers le peuplement mixte et hétérogène en chênes-liège et chênes-zeen, les formations alluviales, les maquis arborés et autres tapis végétaux à essences variées.

Au volet faunique, l'accent est mis sur la présence du cerf de Barbarie, considéré comme le dernier cervidé d'Afrique, une espèce menacée d'extinction et selon le dernier comptage au brame, la conservation des forêts aurait recensé 100 têtes de ce cheptel.

Le milieu subit de multiples agressions qui portent un préjudice, incommensurable, aux écosystèmes se trouvant au cœur du massif forestier local, tels les dégradations de l'habitat naturel, le braconnage, les incendies, les variations climatiques, la pollution des sols et autres agents destructeurs.

Le projet d'études présente les plans d'aménagements structurants et les plans de gestion, en vue de sauvegarder les espèces et protéger les écosystèmes, avec le maintien de la diversité biologique ainsi que les ressources naturelles et culturelles associées, en phase avec le concept défini, lors des assises du 4ème Congrès mondial des parcs et aires protégées.

Ces zones protégées ont pour finalité la conservation, in situ, de la diversité biologique, ou la biodiversité, qui désigne la variabilité des organismes vivants d'origines animale, végétale ou micro-organismes.

Dans la mise en œuvre de ce projet de classification, en aire protégée du site naturel de Beni Salah, nous adhérons, implicitement, à un programme de recherche et de formation sur l'homme et la biosphère, qui permet la création et la gestion d'un pan important de la biodiversité, représentatif sur le plan biogéographique, dans lequel des mécanismes de zonage et de gestion sont mis en osmose pour favoriser une conservation des écosystèmes et de la biodiversité, avec en corollaire, l'exploitation des ressources, au service du développement durable.


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