Ghardaia

Ghardaia: plaidoyer en faveur d'une lutte contre la toxicomanie s'inspirant des réussites avérées à l'échelle internationale




Les participants à une journée d'étude portant sur "la prolifération des psychotropes et drogue en milieu juvénile" ont plaidé mercredi au terme de leurs travaux à Ghardaïa en faveur de la lutte contre la toxicomanie en adoptant une approche globale inspirée de réussites avérées à l'échelle internationale.Les intervenants à cette rencontre, organisée par la Cour de justice en collaboration avec l'université de Ghardaia, ont insisté sur la nécessité d'une prise en charge médicale des toxicomanes en leur offrant des opportunités d'insertion sociale et professionnelle et de créer, au sein de la société, de véritables relais d'accompagnement post-cure des personnes intoxiquées.
Dans leurs recommandations, les participants ont appelé à la création de centres dédiés à la lutte anti-drogue dans les différentes régions du pays pour aider les toxicomanes à s'affranchir de leurs addictions aux substances illicites (drogue et psychotrope) et à participer à la vie sociale.
Saluant les efforts consentis par les services de sécurité dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et de substances psychotropes qui constituent un "grand danger" pour la santé publique, la stabilité et le développement du pays.
Dans cette optique, le procureur général près la Cour de justice de Ghardaia, Abdelkader Belatra, a révélé, dans son intervention, l'ampleur de ce fléau dans la région, rappelant que durant l'année écoulée, les services de lutte contre les stupéfiants relevant de la Police judiciaire de Ghardaia ont saisi plus de 450.000 capsules de psychotropes et 15 Kilos de drogue.
"Nos établissements scolaires et universitaires, ainsi que les quartiers des différentes localités de la wilaya sont constamment investis par des dealers qui offrent leurs services en voitures ou motos", a-t-il souligné.
De son côté, le président de la Cour de justice de Ghardaia, Mustapha Smati, a indiqué que les opérations menées par les services de sécurité attestent de la prolifération de ce fléau qui ronge la jeunesse, soulignant qu'une grande partie de la criminalité perpétrée dans la région a pour cause la drogue et les psychotropes.
A cet égard, M. Smati a plaidé pour davantage d'efforts pour le renforcement de la coopération avec les citoyens, les imams, les éducateurs et les acteurs de la société civile concernés par la lutte contre ce fléau, avant de relever qu'il s'agit d'un "défi sécuritaire pressant à relever".
Les intervenants au cours de la rencontre étaient unanimes à appeler à "une coopération et une coordination entre les différents organismes dans le but de conjuguer les efforts communs dans le cadre d'une stratégie visant à mettre un terme à ce fléau qui menace notre société".
Ils ont mis l'accent sur l'importance d'activer la stratégie nationale de lutte contre la drogue, axée sur la sensibilisation et le développement des traitements fournis aux toxicomanes.
Cette stratégie, ont-ils affirmé, "doit prendre en compte la responsabilité collective de tous dans la lutte contre ce fléau qui détruit nos jeunes à court de programmes sociaux, éducatifs et de projets associatifs d'intégration".
Ont participé à cette rencontre des représentants des différents corps de sécurité, des magistrats, des auxiliaires de justice, des académiciens et universitaires, des Imams et des représentants des associations 'uvrant dans le domaine de la lutte contre l'usage des drogues et de la société civile.
Cette journée d'étude a été marquée par la présentation d'exposés par des spécialistes et experts dans les domaines de la santé, de la religion, de l'éducation, de la justice et de la jeunesse.
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