Berceau de l'insurrection des Ouled Sid
Cheikh, dans le milieu de la seconde moitié du 19e siècle, contre l'occupant
français, la daïra d'El Abiodh est prédestinée à devenir un important carrefour
routier entre le grand Sud et le Nord du pays. Des projets structurants, telles
les voies de communication achevées ou en voie de l'être, lui permettront sans
conteste d'émerger sans difficulté aucune du lot et de lui imprégner le statut
de maillon fort et solide dans cette région autrefois enclavée. Lors de sa
récente visite de travail dans cette ville qu'il a effectuée ce jeudi dernier
dans ce chef-lieu de daïra qui abrite le célèbre mausolée de Sidi Abdelkader
Ben Mohamed, saint patron du Sud-ouest du pays, M. Salim Semmoudi, wali d'El
Bayadh, s'est enquis de visu du taux d'avancement de différents projets de
développement en cours de réalisation ou en voie de l'être, tout en
s'intéressant de plus près au fonctionnement des structures de base à caractère
social. A cet effet, il s'est dit très satisfait du niveau de performance
atteint ces derniers temps par l'établissement public, d'une capacité de 120
lits seulement, plus particulièrement en ce qui concerne les interventions
chirurgicales réussies et ceci, en dépit des difficultés d'approvisionnement de
produits de base à partir de l'EPHP de Chellala distant de plus de 80
kilomètres. Il y a lieu de noter l'abnégation et le dévouement exemplaires et
proverbiaux des 03 chirurgiens de cette structure qui sont sur toutes les
lèvres des patients y compris ceux des wilayas limitrophes. A titre d'exemple, 253 interventions
chirurgicales réussies ont été effectuées, et 26.289 consultations en 2010 au
niveau de cette structure hospitalière qui mérite, selon le premier responsable
de la wilaya, d'être hissée au rang d'E.P.H, avec un bonus de 120 autres lits
supplémentaires.
Le programme de réalisation de 1.000
logements socio locatifs confiés à la DG/OPGI d'El Bayadh, inscrits dans le
cadre du RPHP, est largement en avance par rapport aux délais prescrits. Une
nouvelle cité moderne qui donne un cachet moderne à la ville. Avec un taux de
réalisation de 95% pour une ensemble de 500 logements et 30% pour la seconde
moitié de ce programme, atteint en peu de temps, cette nouvelle ville avec ses
bâtiments illustre amplement les efforts colossaux déployés par les pouvoirs
publics pour éradiquer les constructions en toub qui gangrenaient le tissu
urbain de la ville. Lancés depuis le début de l'année 2003, les travaux de
réalisation d'un nouveau stade de 5000 places sont à l'arrêt en raison de la
fluctuation des prix des matériaux de construction et de l'étude initiale du
projet qui n'a pas pris en compte ces paramètres de taille. L'enveloppe
financière d'un montant de 50 millions de DA s'est asséchée et le chantier
reste à l'abandon, ce qui a fait sortir le wali de ses gonds en appelant à une
meilleure maîtrise des coûts des projets ainsi qu'à une gestion rationnelle et
réfléchie des deniers de l'Etat.
Plus que fructueuse, la rencontre du wali
avec la société civile, venue en force pour étaler ses préoccupations, a été
l'occasion pour les citoyens de faire part au wali des insuffisances, comme le
cas des permanences des agences pharmaceutiques locales, des risques des crues,
enfin l'indemnisation des éleveurs et petits fellahs victimes des intempéries
de 2009. Des interrogations qui trouveront leurs réponses dans un cadre, soit à
l'échelon communal, soit par le biais de mesures appropriées légales.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : Hadj Mostefaoui
Source : www.lequotidien-oran.com