Djelfa

Les taxieurs protestent contre les fraudeurs et l'insécurité



Le dimanche dernier, vers dix heures devant la mosquée Benmoatar, en plein centre-ville, les taxis jaunes commencent à se rassembler observant un sit-in pour exprimer leur ras-le-bol de ce qu'ils vivent au quotidien. Ce sont les délégués du bureau de wilaya et quelques taxieurs des lignes de Djelfa el Jadida et de Boutrifis en général. Ils se disent représenter toute la corporation. Pourquoi vous agissez en ce moment précis ' Telle est la question que l'on se pose du fait que ce sont ceux qui assurent l'ordre public qui sont indexés. Car ce qui est revendiqué par les « taxieurs » s'est estompé un bon moment et est réapparu juste après la levée des mesures de confinement de la Covid-19. La réponse ne peut pas être claire, mais cette fois-ci, elle est sans détour : « Nous commençons à croire en les compétences de l'actuel chef de Sûreté de wilaya, il a mis de l'ordre. Il a redoré le blason de la police et nous voulons l'aider et participer en dénonçant les dérapages ». Alors quels sont ces dérapages ' Bien que c'est contenu dans les différents communiqués, ce «qui est qui ' » est repris par beaucoup de taxieurs. Trois revendications principales sont soulevées : la première consiste en la dénonciation des fraudeurs. La seconde, la dénonciation des faux numéros. Les faux numéros sont ceux qui ont des véhicules portant un numéro de porte qui est attribué à un autre taxi, et que ce faux numéro est protégé par « un protecteur » que les agents de la circulation n'inquiètent pas. Ils disent aussi que les faux numéros se font passer pour des indicateurs de la police alors qu'il est fort probable qu'ils font partie des réseaux de distribution de psychotropes ou autres drogues. La troisième revendication consiste en l'assurance de la protection des aires de stationnement (arrêts) de taxis. Ces aires de stationnement sont squattées par des véhicules privés et autres. Subsidiairement, ils ont soulevé la question des dos d'ânes et ralentisseurs qui ne sont pas étudiés. D'un autre côté, sur les réseaux sociaux, les délégués des conducteurs de taxis sont dénoncés par une catégorie des comptes portant des pseudos, comme quoi les taxieurs ont fomenté cette protestation pour revendiquer l'augmentation des tarifs. Toute cette histoire et ce remue-ménage peut s'estomper, si des réunions de concertation au niveau des grandes communes ont lieu. Aujourd'hui, il a fallu que les responsables de la circulation donnent l'exemple et que les citoyens se mettent à contribution.
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