Djelfa - Saisons, vacances

Djelfa, Bienvenue au « coeur de l’Algérie »



 Aussi étonnant que cela puisse paraître, la région de Djelfa vit en cet été peu caniculaire un flux d’estivants, rarement observé depuis longtemps. Ce phénomène trouve son élucidation principalement dans le climat tempéré.

Mais à côté de cet aspect géophysique d’une rare originalité, prisé surtout par les gens du grand-sud habitués au coin, les arrivants du Nord cherchent à joindre l’utile à l’agréable en parcourant la région en quête d’exotisme à l’affût de la moindre curiosité touristique ! Située dans une cuvette d’altitude moyenne de 1138 m et encadrée par de féeriques ondulations atlassiennes, Djelfa jouit de richesses floristiques et faunistiques absolument fabuleuses et de sites présentant un intérêt archéologique unique au monde. A titre indicatif, on peut apprécier : à proximité de la RN 1 vers l’ouest, le Zahrez Gharbi représenté par une conjugaison d’un sillon de cordons dunaires et d’un chapelet de kefs montagneux entourés de dépressions aux caractéristiques pédologiques variées. Au nord de Djelfa, le rocher de sel constitue incontestablement la plus forte attraction géologique ; c’est un relief en diapir de sel gemme aux formes multiples et couleurs caméléonesques selon les positions du soleil. « C’est un amas de roches étranges… ce n’est pas beau, c’est formidable », écrivait Fromentin en 1857 dans Un été dans le Sahara. Le bain des saints de Charef, d’où coulent 5 sources d’eaux chaudes sulfureuses, guérit les affections de la peau en plus de la beauté de ses grottes pittoresques, aménagées en cabines. La forêt Senalba offre grâce à son microclimat et son ombrage, la possibilité de pratiquer à la fois, sport, détente et loisirs. Les principales essences forestières viennent du chêne vert, du genévrier de Phénicie et du pin d’Alep qui domine. La végétation herbacée y est constituée de romarin et de ciste. La réserve de chasse prouve, si besoin est, que les forêts de la région recèlent beaucoup d’animaux sauvages, entre autres la gerboise, le lièvre, le sanglier, l’outarde, la tourterelle, la chouette, le gecko de rocher, la vipère à cornes et même le barbeau. sur les plans culturel et artistique, on notera l’abondance de stations de gravures rupestres de grand attrait touristique : près de 1162 gravures, des ruines berbères et romaines, des tumulus et des tombes anciennes. Mais le touriste gagnerait aussi à jeter un œil sur les potentialités artisanales, comme le tapis ras, le burnous à poils de chameau, le haïk et le djerbi des couvertures faites à base de laine fine et de soie, les chaussures traditionnelles, le touabi et l’megroune, la g’nouna, une espèce de pot d’eau en alfa, etc. Toutes ces tentations ne valent-elles pas pour les vacanciers de faire un détour et visiter cette région qu’Emile Dermenghem nommait déjà en 1960 « Cœur de l’Algérie » dans son livre intitulé Le pays d’Abel.

 







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