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Ouverture du colloque international sur "Les massacres coloniaux"


Ouverture du colloque international sur
Un colloque international sur "Les massacres coloniaux" s'est ouvert mercredi à l'université des sciences islamiques Emir-Abdelkader de Constantine dans le cadre de la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe" et du 70ème anniversaire du 8 mai 1945.Un colloque international sur "Les massacres coloniaux" s'est ouvert mercredi à l'université des sciences islamiques Emir-Abdelkader de Constantine dans le cadre de la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe" et du 70ème anniversaire du 8 mai 1945.Cette rencontre initiée par le département des colloques de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe 2015" et du Centre national de recherché préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH), se tiendra également jeudi à l'université du 8 mai 1945 de Guelma, samedi à l'université Lamine- Debaghine de Sétif et samedi prochain à l'université Abderrahmane- Mira de Bejaïa.C'est en présence des autorités locales civiles et militaires, du wali de Constantine, Hocine Ouadah, du recteur de l'université Emir-Abdelkader, le Dr Abdallah Boukhelkhal, d'invités et d'un public nombreux composé d'étudiants, que le directeur du CNRPAH, Slimane Hachi, a ouvert la rencontre en annonçant, pour les 8 et 9 mai prochains, un festival du film documentaire sur "Les massacres coloniaux", au Palais de la Culture Malek-Haddad.Avant l'ouverture des travaux du colloque, un citoyen de la wilaya de Jijel, Abdelmoumène Nour, enseignant à la retraite et survivant du massacre de Oued Ouedjedene à El Ancer (Jijel), a apporté son témoignage sur six massacres commis par la soldatesque coloniale dans cette région, durant l'année 1956, faisant notamment 70 victimes civiles à Oued Oudjedene le 11 mai 1956, puis entre 40 et 50 ictimes le 10 juin 1956, anniversaire du massacre du village d'Ouradour-Sur-Glane commis par les nazis le 10 juin 1944, suivi par l'assassinat de 11 vieillards à Aziad et de 52 victimes civiles à Béni MeslemDans une communication sur les massacres coloniaux, leur signification et la souffrance des victimes, Hosni Kitouni, scénariste, éditeur et chercheur, a présenté une communication dans laquelle il a souligné que la singularité des crimes répétés invariablement par la colonisation durant la présence française en Algérie, renvoie à la ??mission civilisatrice'' et au projet de faire de l'Algérie une colonie de peuplement.Il a estimé, dans ce contexte, que ce projet est à l'origine d'une doctrine qui a justifié et légitimé, aux yeux des colons "l'ensauvagement des bourreaux". Le Dr Mabrouk Ghodbane de l'université Hadj Lakhdar de Batna, a proposé, dans son intervention, une lecture juridique des massacres coloniaux en Algérie, qui sont le fait, selon lui, d'un état de guerre permanent imposé au people algérien durant 132 ans de présence française. De son côté, le Dr Raid Bader, de l'université de Bir Zeït (Palestine) a étudié un projet de la colonization française en Algérie qui visait à introduire un peuplement issu de l'Afrique Noire, projet qui se heurtera à l'hostilité des Européens.Abdelmadjid El Jamel de l'université de Sfax (Tunisie) est intervene sur "Les crimes de De Gaulle à Bizerte et les réactions de la gauche selon les sources françaises", estimant que les atrocités commises à Bizerte contre des civils, visaient à compenser les défaites successives de la France, après l'occupation puis à Dien Bien Phu. D'autres communications sont attendues, notamment celle de William Gallois de l'université d'Exeter (Angleterre), qui traitera des massacres perpétrés en Algérie au début de la colonisation, notamment par le maréchal Soult, puis celle de Todd Shepard de l'université de New York (USA) sur "Le soutien de la gauche française aux massacres dans le Constantinois, le 8 mai 1945 et les jours suivants".Cette rencontre initiée par le département des colloques de la manifestation "Constantine capitale de la culture arabe 2015" et du Centre national de recherché préhistorique, anthropologique et historique (CNRPAH), se tiendra également jeudi à l'université du 8 mai 1945 de Guelma, samedi à l'université Lamine- Debaghine de Sétif et samedi prochain à l'université Abderrahmane- Mira de Bejaïa.C'est en présence des autorités locales civiles et militaires, du wali de Constantine, Hocine Ouadah, du recteur de l'université Emir-Abdelkader, le Dr Abdallah Boukhelkhal, d'invités et d'un public nombreux composé d'étudiants, que le directeur du CNRPAH, Slimane Hachi, a ouvert la rencontre en annonçant, pour les 8 et 9 mai prochains, un festival du film documentaire sur "Les massacres coloniaux", au Palais de la Culture Malek-Haddad.Avant l'ouverture des travaux du colloque, un citoyen de la wilaya de Jijel, Abdelmoumène Nour, enseignant à la retraite et survivant du massacre de Oued Ouedjedene à El Ancer (Jijel), a apporté son témoignage sur six massacres commis par la soldatesque coloniale dans cette région, durant l'année 1956, faisant notamment 70 victimes civiles à Oued Oudjedene le 11 mai 1956, puis entre 40 et 50 ictimes le 10 juin 1956, anniversaire du massacre du village d'Ouradour-Sur-Glane commis par les nazis le 10 juin 1944, suivi par l'assassinat de 11 vieillards à Aziad et de 52 victimes civiles à Béni MeslemDans une communication sur les massacres coloniaux, leur signification et la souffrance des victimes, Hosni Kitouni, scénariste, éditeur et chercheur, a présenté une communication dans laquelle il a souligné que la singularité des crimes répétés invariablement par la colonisation durant la présence française en Algérie, renvoie à la ??mission civilisatrice'' et au projet de faire de l'Algérie une colonie de peuplement.Il a estimé, dans ce contexte, que ce projet est à l'origine d'une doctrine qui a justifié et légitimé, aux yeux des colons "l'ensauvagement des bourreaux". Le Dr Mabrouk Ghodbane de l'université Hadj Lakhdar de Batna, a proposé, dans son intervention, une lecture juridique des massacres coloniaux en Algérie, qui sont le fait, selon lui, d'un état de guerre permanent imposé au people algérien durant 132 ans de présence française. De son côté, le Dr Raid Bader, de l'université de Bir Zeït (Palestine) a étudié un projet de la colonization française en Algérie qui visait à introduire un peuplement issu de l'Afrique Noire, projet qui se heurtera à l'hostilité des Européens.Abdelmadjid El Jamel de l'université de Sfax (Tunisie) est intervene sur "Les crimes de De Gaulle à Bizerte et les réactions de la gauche selon les sources françaises", estimant que les atrocités commises à Bizerte contre des civils, visaient à compenser les défaites successives de la France, après l'occupation puis à Dien Bien Phu. D'autres communications sont attendues, notamment celle de William Gallois de l'université d'Exeter (Angleterre), qui traitera des massacres perpétrés en Algérie au début de la colonisation, notamment par le maréchal Soult, puis celle de Todd Shepard de l'université de New York (USA) sur "Le soutien de la gauche française aux massacres dans le Constantinois, le 8 mai 1945 et les jours suivants".


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