La réalisation d'un centre de désintoxication pour toxicomanes en R+2,
d'un coût de cinq milliards de centimes, à l'intérieur du centre
hospitalo-universitaire de Constantine (CHU), a été finalement et
définitivement abandonnée pour absence de terrain d'assiette approprié.
C'est ce qu'a révélé le
secrétaire général de l'établissement hospitalier en question, M. Rouabhi, qui
déclare que la direction du CHU a espéré l'année dernière pouvoir dénicher une
assiette de terrain pour accueillir ladite construction, mais malheureusement
c'était crier «victoire» bien avant terme. «En effet, le lancement du projet
relatif à l'extension du centre anti-cancéreux (CAC), avec ses dépendances, a
tout remis en cause et il n'y aura plus aucune perspective d'avoir un centre de
ce genre à l'avenir», affirme notre interlocuteur.
C'est qu'en raison de la saturation que connaît l'établissement, il
devient pratiquement impossible de trouver une poche de terrain susceptible
d'accueillir une construction quelconque ou de nouveaux services. Devant cette
absence de terrains pour tout projet futur et la saturation que connaît le CHU
de la ville, la réalisation du centre de désintoxication a été proposée à la
direction de l'hôpital psychiatrique de Djebel Ouach, qui l'a décliné. Malgré
le fait que cet hôpital s'étend sur une surface importante et qui reste
dégarnie en plusieurs endroits, l'édification d'un tel centre n'a pas été
acceptée pour «éviter l'amalgame qui peut être fait entre les maladies mentales
et la toxicomanie».
Le toxicomane est en effet loin d'être un malade mental, et tout ce dont
il a besoin c'est une prise en charge, médicale bien sûr, mais surtout sociale,
psychologique et pourquoi pas communautaire. Maintenir l'amalgame avec les
maladies mentales, en implantant le centre à l'intérieur de l'hôpital
psychiatrique, c'est vouloir faire fuir les toxicomanes qui veulent suivre une
cure.
Toute politique de santé en
matière de création de nouveaux services, dit notre interlocuteur, doit être
par contre intégrée dans le projet de construction du deuxième centre
hospitalo-universitaire, prévu à la nouvelle ville Ali Mendjeli.
c est tres dommage, au lieu de nous construire pour etre mieux que les autres, nous nous formons a etre moin que les autres. Tant de Camerounais on besoin de ce centre.
flore moudjo - medecin - kabibi, Angola
10/12/2010 - 9108
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté par : sofiane
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com