Seconde agglomération de la wilaya après la ville de Constantine, le Khroub compte aujourd'hui quelque 220.000 habitants, y compris les populations des deux nouvelles villes qui lui ont été rattachées, à savoir Ali Mendjeli et Massinissa (le recensement de 1996/97 donne à la ville du Khroub une population de 120.000 habitants). De ville à vocation rurale, la commune du Khroub, avec son extension, s'est vue propulsée au rang de ville industrielle et commerciale avec l'implantation de la zone industrielle de Benbadis (El-Haria), du grand complexe moteurs et tracteurs de PMA et aussi par son célèbre marché hebdomadaire de véhicules, le deuxième du pays par son importance après celui de la ville d'El-Harrach. Le dernier scrutin communal qui s'est déroulé au niveau de la commune du Khroub a dégagé un exécutif communal à majorité FLN, conduit par M. Yahiaoui Hamdani (sur 15 membres, on compte 7 FLN, 3 RND, 2 PT, 2 FNA et 1 HMS). Cet exécutif constitue «une équipe homogène et dynamique avec une bonne entente entre tous», selon ce que nous a déclaré M. Laloui Abdelaziz, vice-président chargé des affaires techniques. Ce dernier nous a présenté les treize projets adoptés lors de la dernière session de l'APC le 24 janvier dernier et qui viennent d'être inscrits au Plan communal de développement (PCD) pour un montant global de 300.200.000,00 DA, soit plus de trente milliards de centimes. Ces projets dont la réalisation est inscrite pour l'exercice en cours, à savoir l'année 2008, comprennent des aménagements urbains (5 projets), des réalisations et aménagements des routes (3), l'AEP et l'assainissement (2), la réalisation de salles de soins et de sports (2) et enfin un projet d'extension de l'éclairage public d'El-Mouzina à Oued Hamimime. Venant en appoint au PCD, d'autres projets à caractère social destinés à désenclaver des zones rurales situées sur le territoire de la commune par l'aménagement des routes et voies de communication, l'aménagement de salles de soins, l'installation d'une cellule d'écoute de proximité et d'une crèche communale d'une capacité de 200 enfants, dont le coût de réalisation a été évalué à 2,7 milliards de centimes, ont été élaborés par l'APC et soumis à l'approbation de la Direction de wilaya des affaires sociales (DAS). Il faut ajouter à cette deuxième catégorie de projets ceux concernant la réalisation d'une bibliothèque (R 4) à la cité des 1200 logements qui coûtera environ 6 milliards de centimes et d'un hôtel de deux étages (R 2) et 24 chambres au bénéfice du club sportif de l'ASK, dont le coût de réalisation a été évalué à 2,4 milliards de centimes. A noter que l'ensemble de ces projets sont situés dans la configuration de la commune du Khroub d'avant la création des deux nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa car ces deux agglomérations relèvent de plans de développement spécifiques et sont pris en charge au niveau de la wilaya (Duch et Dlep). Pour l'heure, les dossiers concernant la plupart de ces projets ont été ficelés et se trouvent au stade des appels d'offres en attendant les soumissionnaires. Bien sûr, ajoute-t-on, il y a encore les projets en cours de finition hérités de l'ancienne APC qu'il faut prendre en charge. Dans ce cadre, les responsables citent un stade en tuf dans l'agglomération de Guettar El-Aich qui vient juste d'être réceptionné, l'aménagement urbain de la cité 160 logements dont l'assainissement est terminé à 90%, la réalisation de l'AEP de la cité Chihani Bourogba, l'aménagement du boulevard urbain de la Copreba, la réception de la salle de soins Allouk, la réalisation à 45% du siège de la garde communale d'El-Guettar et du foyer de jeunes du Khroub toujours en cours. Si le financement de tous ces projets, supporté par le budget communal, ne pose pas de problèmes particuliers pour l'APC, il faut signaler néanmoins que ceux-ci souffrent d'un manque flagrant de preneurs au niveau du marché local. «En effet, sur ce plan, nous rencontrons des difficultés dans l'attribution des projets car la plupart des entreprises qui soumissionnent ne possèdent pas les qualifications exigées pour les mener», révèle M. Laloui. «Si nous sommes contraints d'exiger des entreprises soumissionnaires une certaine qualification relevant des catégories 3 ou 4, les candidats ne se pressent pas au portillon car ils sont en nombre nettement insuffisant sur le marché local. C'est peut-être là un paradoxe qu'on ne trouve nulle part ailleurs», estime M. Laloui.
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Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com