Constantine - Une page web pour revaloriser l'image de la ville

"Constantine ma ville» est une page web publiée sur facebook. Elle a été créée en septembre dernier par un fanatique de la ville.

Selon son initiateur Riadh B., la ville du Vieux Rocher «mérite une intention spéciale. L’objectif est de la revaloriser et l’a faire sortir du statut muet». De cette initiation il dira: «J’ai commencé par photographier la ville, les boulevards précisément, pour ensuite les publier sur le net. Le feed-back des internautes mordus de Constantine a été rapide et fort; qu’ils soient des navigateurs locaux ou d’autres intervenant à partir de l’étranger (France, Grande Bretagne..), chaque commentaire laissé sur la page apporte un détail supplémentaire sur tel ou tel endroit; résultat: un historique riche a été joint à chaque photo». De ce fait, la Ville des Ponts est devenue l’axe principal des discussions affichées sur cette page web.

La communauté était unanime sur la nécessité de participer efficacement à la préservation et à la promotion de la cité. Pour se faire, ses amoureux ont organisé plusieurs activités de bénévolat pour le nettoyage des lieux connus comme points noirs, à l’exemple du bas-fond du pont Sidi Rached, où les volontaires ont eu recours à des camions et autres moyens pour débarrasser l’endroit des amas d’ordures abandonnés quotidiennement par les marchands qui y exercent.

Mieux encore, à l’occasion du centenaire dudit pont et de celui de Sidi M’cid, ses «fans» ont organisé une cérémonie sur les mêmes lieux pour célébrer l’évènement. Cette célébration modeste, mais d’une valeur hautement symbolique, a été clôturée par le déploiement du drapeau national du haut du pont Sidi Rached, selon notre source.

S’intéressant au tourisme local, Riadh, accompagné d’une vingtaine de citoyens, issus du réseau social et celui de la toile, a organisé quatre sorties les ayant menées jusqu’au pont du Diable et celui des Chutes.

«L’objectif est de promouvoir les atouts touristiques dont jouit Constantine, cette ville est un livre ouvert à lire et à préserver», a-t-il conclu.

Notons que cette communauté verra bientôt la naissance d’une association pour assurer la continuité de l’action.

O. -S. Merrouche