Nombreux sont les Constantinois qui se plaignent de l'état de dégradation continu du jardin Bennacer, situé au cœur de la ville des ponts et comptant parmi ses espaces de détente et de loisirs les plus attractifs à l'instar du site du monument aux morts et de la piscine de Sidi Mcid.
Et de regretter que le jardin en question, qui depuis qu'il a été ouvert sur son environnement par son éclairage la nuit et l'enlèvement des clôtures, qui l'entouraient pour en faire un espace ouvert de repos et de détente par excellence, n'a finalement pas tenu longtemps. Le projet, selon des proches du dossier, était voué au départ à le promouvoir en un espace de repos, de détente et pourquoi pas de tourisme aussi.
En effet, sa situation en plein centre-ville et la décision d'enlever les barrières qui le clôturaient, avec son éclairage de nuit, en constituaient dans ce sens des atouts indéniables.
Si bien d'ailleurs que durant plusieurs années il a été complètement transformé, surtout du temps où sa gestion a été confiée à l'EPIC «Edevco», chargée des espaces verts. Des millions ont été dépensés pour lui donner un nouveau look, taille des arbres, aménagements d'espaces de verdures, de bancs publics et de toilettes, affectation de gardiens, etc. A telle enseigne que l'opération d'attirer du monde a été une pleine réussite, où des familles entières le visitaient jusqu'à tard le soir.
Malheureusement, cette belle époque du jardin Bennacer n'a pas tenu trop longtemps. Ces derniers temps, le site va de dégradation en dégradation. Les toilettes publiques sont fermées, idem pour l'éclairage public qui ne fonctionne plus.
Un éclairage qui permettait pourtant auparavant aux familles d'y venir en nombre, surtout en été, pour se reposer, s'oxygéner en toute sécurité jusque vers la fin de soirée, ou début de nuit, vers 19, 20 et même 21 heures, affirment nos interlocuteurs. Et de déplorer qu'il n'y est plus trace de tout cela aujourd'hui.
Les différentes allées sont investies par des marchands de bric et de broc, étalées à même le sol, y rendant désormais la circulation difficile pour les personnes qui osent encore s'y aventurer de jour. Tandis qu'il se retrouve déserté une fois la nuit tombée en raison de l'obscurité qui y règne, au grand dam des initiateurs du projet d'en faire une destination touristique et des amoureux de la ville du vieux rocher.
A. E. A.
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Posté Le : 24/08/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : A. E. A.
Source : Le Quotidien d'Oran du samedi 24 août 2019