Constantine - Revue de Presse

Constantine - CHUC: Encore des constats d'abandon de poste




  Selon les informations qui nous ont été communiquées hier par M. Aziz Kaabouche, directeur de la communication du centre hospitalier universitaire docteur Benbadis de Constantine, le directeur général de cet établissement hospitalier a constaté, au cours des inspections et contrôle effectués dans la nuit du 22 au 23 janvier, à 1 heure du matin, des absences et des abandons de postes des personnels médical et paramédical de garde.

Dans le service des urgences médicales, le DG a constaté l'absence du médecin spécialiste de garde, en abandon de poste. Il en a été de même pour le médecin spécialiste du service de la radiologie et celui du service chirurgie B. Dans les trois services cités, a affirmé le directeur de la communication, «le DG n'aurait trouvé aucun agent paramédical, ni de service, car ils dormaient tous à cette heure de la nuit, laissant les malades livrés à eux-mêmes».

Se rendant ensuite au standard téléphonique et de réception des fax émanant de toutes les structures de santé des wilayas limitrophes, il a constaté que l'agent affecté à ce service était aussi absent de son poste.

Mais cette fois-ci, le DG de l'hôpital n'a pas pris immédiatement des mesures pour sanctionner ces défaillances suivant le règlement intérieur de l'établissement hospitalier, comme il le faisait d'habitude, mais a rédigé une correspondance qu'il a adressée directement au ministre de la Santé, dans laquelle il a signalé tous ces cas et demandé que les défaillances relevées soient sanctionnées.

Dans la même correspondance, le responsable du CHU a signalé également au ministre que le service de gynécologie de son établissement a accueilli le 22 janvier courant 26 parturientes transférées par les services de santé de la wilaya de Mila, «alors que ces transferts ont été expressément interdits par une instruction ministérielle de qui oblige chaque secteur de santé de wilaya à prendre en charge sur place ce genre de patientes», a affirmé M. Kaabouche.


A.Mallem




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