Constantine - 08- La guerre de libération

Algérie - Faits historiques. Cela s’est passé le 7 novembre 1957 à Constantine: Condamnation à mort d’Abderrahmene Benmeliek



Algérie - Faits historiques. Cela s’est passé le 7 novembre 1957 à Constantine: Condamnation à mort d’Abderrahmene Benmeliek


Travaillant comme réparateur dans un magasin de radio de la rue Sauzai (actuelle rue Souidani Boudjemaâ) à Constantine, Abderrahmene Benmeliek était constamment recherché par la police, car soupçonné d’être l’auteur de plusieurs attentats.

Il est accusé d’ailleurs du meurtre d’un nommé Salah B. connu pour être au service des autorités françaises, et condamné à mort par le FLN. Le 13 mars 1956 à 9h au quartier de Ouled Braham, plus connu aujourd’hui par la rue des Maquisards, Salah B. fut tué d’une balle de revolver.

Cinq mois plus tard, le 18 octobre 1956, Abderrahmene Benmeliek sera arrêté par les services de police au moment où il s’apprêtait à commettre un attentat à la grenade en compagnie d’une autre personne, selon les faits rapportés par la Dépêche de Constantine. Soumis à la dure épreuve de la torture Benmeliek a montré une grande résistance et n’avouera rien.

Lors d’une perquisition effectuée dans le jardin de son grand-père, deux revolvers ont été découverts d’après le rapport d’enquête de services de la police. Incarcéré durant plusieurs jours, Benmeliek sera inculpé d’assassinat et de détention illégale d’armes et de munitions. Des faits qui n’ont pas été formellement prouvés devant le tribunal militaire de la Casbah.

Benmeliek sera ainsi condamné à mort le 7 novembre 1957.

Né le 4 mars 1935 dans le quartier de Bab El Kantara, Abderrahmene Benmeliek, dit Dahmene, est issu d’une grande famille de militants. Son père Mohamed était de tout temps recherché par la police française pour ses activités politiques.

Il connaîtra plusieurs fois les camps d’internement. Cette situation poussera Abderrahmene à interrompre ses études à l’école primaire, pour travailler et aider sa famille. Il s’engagera dans les rangs du FLN, où il sera chargé de plusieurs opérations contre des policiers et des soldats français.

Après sa condamnation à mort par le tribunal permanent des forces armées à Constantine, il restera durant quatre mois dans une cellule individuelle à la prison de la Casbah. Il sera guillotiné le 4 mars 1958, jour de son 23e anniversaire.



Photo illustrative de l'article ajoutée par Akar Qacentine. Guerre de libération de l'Algérie 1954-1962

S. Arslan



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