Chlef - Revue de Presse

Sortie de promotions à l'Ecole supérieure de l'air de Tafraoui


Quatre promotionssortantes de l'Ecole supérieure de l'air de Tafraoui ont passé, avant-hier,l'étendard aux promotions en formation lors d'une cérémonie présidée par lechef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le Général de corpsd'armée, Ahmed Gaïd Salah. Il s'agit de la3ème promotion d'ingénieurs pilotes, la 38ème promotion de formationfondamentale, la 20ème promotion d'Etat-major et la 25ème promotion de laformation spéciale, baptisées du nom du Chahid Djouti Djillali. Les festivitésmarquant la sortie de ces promotions ont été marquées par la présence duCommandant de l'Armée de l'air, du Commandant de la deuxième Région Militaire,des autorités locales, d'officiers supérieurs de l'ANP et de la famille duchahid qui a été honorée. Dans une allocution prononcée à cetteoccasion, le Commandant par intérim de l'Ecole supérieure de l'air, le ColonelMohamed Ghazal a d'abord mis en exergue la qualité de la formation dispenséeaux élèves diplômés qui, a-t-il dit, s'est appuyée sur un entraînement depointe et un apprentissage de qualité. Le Colonel Mohamed Ghazal n'a pas omis,par ailleurs, de saluer l'engagement des enseignants qui n'ont ménagé aucuneffort pour assurer une formation de qualité aux étudiants de cette Ecole.  Les majors de promotions, parmi lesquels oncompte un étudiant du Burkina Faso (session Etat-major), ont, d'autre part,prêté serment avant de recevoir leurs grades et diplômes. Les festivités ontété clôturées par une parade aérienne exécutée par un détachement d'avionsportant l'emblème national.  Le chahid Djouti Djillali, dont lespromotions sortantes portent le nom, est né le 27 août 1936 dans un village dela commune de Oued Fodda dans la wilaya de Chlef. Issu d'une famille modeste,il a travaillé dans l'agriculture avant de rejoindre les rangs du mouvementnational en 1952. Lors du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954,il fut parmi les premiers à rejoindre les rangs de l'Armée de libérationnationale (ALN) dans sa région natale. Après avoir combattu les forcescoloniales, il fut blessé et fait prisonnier au cours d'un combat qui avaitopposé sa Katiba à un convoi militaire français. Conduit dans un camp dedétention, il fut torturé à mort par ses bourreaux. Il décèdera des suites deses blessures au mois d'août 1961.
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