Le problème du transport en commun persiste

C'est avec beaucoup de difficultés que les habitants de la commune de Talassa, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, affrontent, depuis des mois, le problème du transport en commun.Selon de nombreux témoignages recueillis auprès des citoyens locaux, la situation relative à ce secteur à Talassa n'est guère rassurante. Elle doit impérativement faire l'objet d'une révision totale, notamment de la part des responsables au niveau de la direction des transports de la wilaya.
C'est surtout la ligne Talassa - Abou El-Hacène qui manque cruellement de minibus. Cette carence demeure parmi les grandes préoccupations de tous les habitants de la région. Pourtant, il s'agit de l'une des plus importantes lignes que compte la commune car le nombre de personnes qui se déplacent quotidiennement vers Abou El-Hacène à partir de Talassa est considérable.
Etudiants, fonctionnaires, commerçants et autres qui résident à Talassa sont tous contraints d'aller quotidiennement à Abou El-Hacène pour y travailler ou pour rallier ensuite d'autres destinations, à l'exemple de Chlef, de Ténès ou d'Ouled Farès.
"Cela fait bien des mois que nous vivons cette regrettable situation qui ne fait que perdurer avec le temps sans que les responsables qui gèrent le secteur des transports osent intervenir et mettre ainsi fin à notre calvaire", s'indignent des dizaines de citoyens à Talassa.
Les mêmes témoignages ont également fait savoir dans ce contexte que la commune de Talassa compte normalement 13 minibus au total qui doivent assurer la liaison entre le centre-ville et Abou El-Hacène.
"Mais sur le terrain, uniquement 6 ou 7 minibus y circulent, alors que les autres demeurent constamment aux abonnés absents, sans se soucier des centaines de passagers qui ne savent plus à quel saint se vouer, compte tenu de la catastrophique situation dans laquelle ils se trouvent", ajoutent encore d'autres citoyens, qui n'ont pas manqué d'évoquer, par la même occasion, aussi avec regret et amertume, l'inexistence d'une gare routière pour mettre fin au calvaire des usagers, mais aussi rassembler les transports dans un même endroit.
"Comment se fait-il qu'une commune comme Talassa dont le nombre d'habitants dépasse les 16 000 ne dispose pas d'une gare routière '", s'interrogent encore les citoyens rencontrés devant un arrêt de bus improvisé.
"À longueur d'année, aucun des chauffeurs de minibus ne sait dans quel endroit précis stationner pour récupérer ses passagers qui ne savent plus à quel endroit attendre leur bus", regrettent les habitants de Talassa.

AHMED CHENAOUI