Le groupe Rebrab voulait investir à Boukadir

Sa participation n'est pas passée inaperçue dans la mesure où cette filiale prévoyait d'investir dans le périmètre agrumicole (à l'abandon) de Boukadir. En 2007, elle avait, rappelons-le, obtenu l'accord de principe du ministère de l'Agriculture pour la réhabilitation et le développement des exploitations en déperdition de l'ancien domaine Baroudi, sur 600 hectares. Outre la création de centaines d'emplois, le projet devait donner lieu à  la réhabilitation totale de ces parcelles,  à  l'introduction de nouvelles variétés d'agrumes et à  la réalisation d'une unité de transformation. Où en est le dossier aujourd'hui' Questionné à  ce propos, le responsable de la pépinière agrumicole, Hamza Bouzina, affirme que le projet est toujours en attente pour des raisons liées à  l'affectation des parcelles en question. «Nous attendons la réponse des services du ministère de l'Agriculture. Pour notre part, nous sommes fin prêts car nous avons créé une pépinière d'un million de plants pour 27 variétés d'agrumes et formé de nombreux ingénieurs et techniciens à  l'étranger pour cet investissement», a-t-il fait remarquer. Notre interlocuteur a fait savoir que le programme de Ceviagro prévoit la création d'un verger de 4 000 ha à  l'horizon 2015, dont une partie à  Chlef.