Habitat précaire

Le relogement des familles n'a pas permis d'éradiquer les taudis entourantles quartiers périphériques.Le décor n'a pas changé après le relogement de plus de 500 familles occupant des bidonvilles autour de la ville de Chlef.En d'autres termes, le transfert des personnes concernées dans des appartements neufs n'a pas permis de débarrasser progressivement l'agglomération des taudis entourant les quartiers périphériques. Cependant, selon un élu, l'opération est rendue difficile par la nature différente des occupants des lieux. Certains sont inscrits sur le fichier des familles à reloger, d'autres n'ouvriraient pas droit au logement de type RHP, car ils sont venus s'y installer après le recensement de 2007.Cet imbroglio a, comme il fallait s'y attendre, aggravé le phénomène avec l'arrivée de nouveaux demandeurs. En effet, en l'espace de quelques semaines, pas moins d'une trentaine de nouvelles constructions précaires ont été érigées autour de la ville, a révélé le même élu. Il a tenu à préciser que «la prise en charge de ce problème ne relève pas de la compétence des élus de l'APC», ajoutant qu'un seul bidonville à Haï Frères Abbad occupe une surface de plus de 5 hectares. Il a encore dénoncé le laxisme de certains services étatiques qui ne font rien, selon lui, pour protéger le patrimoine foncier public contre les indus occupants.