Chlef - ENVIRONNEMENT

Chlef - Les espaces verts menacés de disparition





Des espaces verts au centre et à la périphérie de la ville de Chlef sont sous la menace bien réelle de disparition au su et au vu de tous. Il s’agit du parc de loisirs de Hai Nasr, du jardin public et de la place publique mitoyenne «Sahat Etadhamoun».

La place où est érigée la stèle à la mémoire de l’héroïne Hassiba Benbouali (née à Chlef) subit le même sort. La place de «La Solidarité» avait pourtant fait l’objet d’une importante opération d’aménagement pour en faire un espace naturel de détente au profit du public, cependant, depuis quelques mois, elle est pour le moins dans une situation lamentable au grand dam des habitants.

Elle est en passe de devenir un marché quotidien avec des véhicules utilitaires stationnés aux alentours. Un spectacle désolant qui défigure également l’image du centre-ville.

Pour ceux qui ne le savent pas ou feignent de l’ignorer, cette place publique abritait une stèle à la mémoire des victimes du séisme d’octobre 1980 et fut érigée en signe de reconnaissance de l’élan remarquable de solidarité nationale et internationale en vers la population sinistrée.

Elle est aussi classée comme zone de refuge aux sinistrés en cas de tremblement de terre et constitue l’unique espace vert au cœur de la ville de Chlef.

Elle était plus ou moins préservée jusqu’à une date récente, comme c’est le cas pour le jardin public du centre-ville, l’un des plus anciens du pays. Malheureusement, ce lieu naturel qui compte des arbres centenaires et d’autres végétations rares, est fermé depuis plus de deux années.

Il avait, lui aussi, subi des travaux de réhabilitation sur le budget de la commune avant d’être abandonné à son triste sort.

Les promesses des autorités locales quant à sa remise en état et la levée des contraintes entravant son exploitation, sont restées lettres mortes.

Il en est de même pour le parc de loisirs de Hai Nasr, dans la banlieue sud de Chlef, qui a coûté plus de 40 milliards de centimes au Trésor public. Il est également fermé au public depuis le ramadhan 2019 sans qu’une solution ne pointe à l’horizon.

Pour l’heure, le parc qui s’étend sur 28 hectares, est exposé aux dégradations de toutes sortes qui ont déjà affecté certaines infrastructures d’accompagnement réalisées sur le site en question.

Les pouvoirs-publics tardent à réagir face à cette déplorable situation au moment où la ville de Chlef manque cruellement d’équipements de loisirs.


Ahmed Yechkour
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