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Chlef: L'eau et le préfabriqué font toujours parler


Les élus de l'APW ont examiné, lors de la dernière session, le bilan des activités de la wilaya concernant l'exercice 2023. Il a été lu par le wali qui a donné également les explications nécessaires. Lors des débats, les élus ont soulevé plusieurs problèmes que rencontrent les citoyens dans leur quotidien.

Ils étaient nombreux à évoquer le problème de l'eau et ont cité des communes et des quartiers où l'eau coule dans les robinets tous les 15, 20 jours voire plus dans certains cas. Des élus ont assuré que certains hameaux n'ont pas encore l'eau. Le problème est accentué par les fuites qui persistent.

Par ailleurs, la question de l'amélioration urbaine a été également abordée concernant certains quartiers et villes. Des élus ont insisté longuement sur l'amélioration urbaine au niveau du chef-lieu de wilaya : "il faut lui donner une importance capitale, il est impératif de changer le visage de la ville de Chlef".

Dans son intervention, concernant l'amélioration urbaine, le responsable de la direction du logement et équipements publics (DLEP) a fait savoir que des montants colossaux seront demandés pour satisfaire les demandes selon les priorités. Il a demandé aux citoyens concernés de faire preuve de patience, leurs préoccupations seront satisfaites d'une manière progressive.

Pour le problème de l'éradication du préfabriqué au niveau des établissements scolaires, le directeur de l'éducation nationale a porté à la connaissance des élus que le secteur a encore sept collèges en préfabriqué. « Nous attendons les montants financiers du ministère des finances pour procéder à l'éradication du préfabriqué et le remplacer par des constructions en dur », a-t-il assuré.

Pour le revêtement en gazon synthétique du stade de Bocca Sahnoun, le DJS a affirmé que "les travaux ont été programmés pour 2026 ". Pour sa part, le directeur par intérim de la santé a été interpellé pour le retard pris concernant l'ouverture du centre anti-cancer (CAC) et « l'hôpital mère-enfant». Pour le CAC, il a expliqué que le retard est dû au financement et que les travaux accusent un taux d'avancement de 92%. Pour les équipements, certains ont été réceptionnés, d'autres le seront après évaluation, a-t-il précisé. Après, "il nous restera la dernière étape, la formation du personnel concerné ".

Pour le « l'hôpital mère-enfant », le taux d'avancement des travaux est de 97 %. Concernant les équipements, la grande partie a été réceptionnée, conclut la même source.


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