
Le mandat de l'APC de Sendjas est gelé depuis jeudi, suite à un long conflit qui a opposé le maire aux membres de l'assemblée, en dépit des nombreuses tentatives de conciliation engagées par les pouvoirs publics et la société civile.C'est un fonctionnaire de la municipalité qui a été désigné pour gérer les affaires de la commune, notamment les projets de développement à l'arrêt depuis plus d'une année. Selon nos informations, la décision du chef de l'exécutif de la wilaya se fonde sur le «pouvoir de substitution» que lui confère le code communal.L'article 100 stipule que «le wali peut prendre, pour tout ou partie des communes de la wilaya lorsqu'il n'y aurait pas été pourvu par les autorités communales, toutes mesures relatives au maintien de la sécurité, de la salubrité et de la tranquillité publiques, et à la continuité du service public, notamment, la prise en charge des opérations électorales, le service national et l'état civil». Reste à savoir pourquoi l'article 46 dudit code communal n'a pas été appliqué dans ce cas précis.Il y est pourtant clairement mentionné que la dissolution et le renouvellement total de l'APC sont prononcés «lorsque le maintien de l'assemblée est source de dysfonctionnements graves, dûment constatés, dans la gestion communale ou de nature à porter atteinte aux intérêts et à la quiétude du citoyen ? ». Toujours est-il que la désignation d'un administrateur à la tête de l'APC a été accueillie avec soulagement et satisfaction par la population locale.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Yechkour
Source : www.elwatan.com