Boumerdès: Une nuit de jazz

Au cinquième jour du Panaf, les réactions du public de Boumerdès restent très mitigés par rapport au grand déballage fait autour de cette édition. Au boulevard du front de mer, les autorités ont mis le paquet permettant aux différents artisans de la wilaya d'exposer leurs produits et profiter de la présence des curieux venus découvrir 40 ans plus tard l'Afrique et son terroir culturel. Pour accéder à la scène louée au prix fort 2,5 milliards de centimes, les familles et les férus de jazz, de hip hop, de rap et de rai doivent passer par un maillage sécuritaire très renforcé et extrêmement vigilant, cela signifie que les services habilités veillent au grain. Les organisateurs ont mobilisé pour la circonstance tous les moyens humains et matériels pour que la fête africaine au chef-lieu de la wilaya de Boumerdès soit une véritable réussite.

Néanmoins, ce défi est quelque peu altéré par une certaine incohérence dans la gestion approximative. L'organisation mettant à nu l'incompétence de certains à gérer ce genre de manifestation. Côté participants, la scène a été foulée avant-hier par la star Big Ali, l'enfant terrible de New York city dans le Queens. Egal à lui-même, Big Ali avec son originalité, sa générosité, a su s'approprier le public de Boumerdès en l'espace d'une soirée inoubliable. En cette soirée de vendredi, le public avait rendez-vous avec une autre star du jazz en la personne du Camerounais Jack Djeyim? sauf que les journalistes ont été très surpris de se voir barrer l'accès à la tente érigée pour la circonstance et s'entretenir avec les artistes, les médias couvrant le Panaf rencontrent, depuis le premier jour, d'énormes difficultés à mener à bien leur mission et être en contact avec les chanteurs et musiciens africains.