Boumerdès - Apiculture

Boumerdes - Amélioration de la production mellifère, les prix toujours en hausse





BOUMERDES- La production mellifère a enregistré une amélioration en 2013, après trois années de faibles récoltes, dans la wilaya de Boumerdes, mais les prix de ce produit demeurent toujours en hausse, a-t-on constaté.

"La production de miel a dépassé le seuil de 190 tonnes, cette année, contre 90 tonnes en 2012, soit une hausse de plus de 120 % ", a indiqué à l’APS, le directeur des services agricoles (DSA), M.Kherroubi Mohamed, signalant un rendement moyen de 5 kg de miel par ruche, contre 3 kg l’année d’avant.

Plusieurs facteurs expliquent cette "embellie" de la filière à Boumerdes, selon les spécialistes de la DSA et des membres de l’association professionnelle d’élevage apicole de la wilaya, qui évoquent, à cet égard, "le soutien permanent" des pouvoirs publics pour les apiculteurs, dont l’effectif est passé de 2000, en 2012, à plus de 2200 en 2013, outre les conditions climatiques favorables, notamment durant le printemps dernier.

Même si la récolte demeure loin de la performance de 2009, où la production a dépassé le seuil des 200 tonnes de miel, l’amélioration enregistrée en 2013, n’a pas engendré l’effet escompté sur le cours de ce produit sur le marché local, où son prix est maintenu à la hausse, dans une fourchette allant de 2800 DA à 3500 DA le kg.

"Néanmoins, la coopérative apicole des Issers déploie de grands efforts pour rendre ce produit accessible, en maintenant le prix du miel à 2000 DA le kg", a-t-il souligné.

La production de miel est particulièrement répandue dans les zones montagneuses des communes de Dellys, des Issers, Baghlia, Sidi Daoud et Naciria, réputées pour la richesse de leur couvert végétal, en eucalyptus notamment, ainsi que pour leur culture des agrumes, considérées comme la source principale de butinage des abeilles.

La wilaya de Boumerdes dispose de 70.000 ruches, dont plus de 30.000 "très productives", et près de 20.000 ruches destinées à la production d’essaims, tandis que le reste est exploité dans d’autres domaines annexes du développement de la filière, selon les statistiques de la DSA.



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