Aïn El Hammam : le service d'état civil débordé Boumerdes : les autres articles

Se rendre au service d'état civil de l'APC de Ain El Hammam est devenu un véritable parcours du combattant.
«Les premiers inscrits ne se lèvent pas de bonne heure. Ils font mieux, ils ne dorment pas vu qu'ils doivent s'inscrire à partir de une heure du matin», ironise un jeune qui s'est présenté à cette heure indue de la nuit pour être parmi les premiers à entrer au service de l'état civil. Les chaînes humaines sont de plus en plus longues, au grand désespoir des citoyens contraints de passer des journées entières à attendre leur tour devant les guichets. «Je suis là depuis jeudi et ce n'est que maintenant (lundi) que j'ai pu accéder au guichet», nous confie un citoyen avant d'insister sur la lenteur du service.
La situation, maintes fois décriée par les usagers, s'est empirée ces derniers jours, avec les inscriptions des bacheliers et des candidats aux différents stages. Par ailleurs, les natifs de l'ex Michelet qui habitent en dehors de la commune profitent de leurs vacances au bled pour se constituer une réserve de pièces d'état civil. Ce qui leur évite des déplacements en milieu d'année. Rien n'est prévu, encore cette année, pour endiguer ce rush qui se répète durant la saison estivale. Le nombre de guichets demeure identique qu'en période creuse alors que la demande s'est accrue considérablement.
La centralisation de l'état civil à la mairie du chef-lieu dont l'exiguïté ne permet aucune extension des services, a fini par montrer ses limites. L'ouverture d'antennes administratives dans les grands villages de la commune, pas encore envisagée, pourrait diminuer la tension qui s'exerce sur la mairie du chef lieu.