Bouira - COMMUNES

Une journée d’étude lui a été dédiée à Bouira La pleurote fait fureur



Une journée d’étude lui a été dédiée à Bouira La pleurote fait fureur
Publié le 02.01.2024 dans le Quotidien l’Expression

Il s’agit d’une variété de champignon comestible.
Une nouvelle filière agricole
La nouvelle « coqueluche », en matière agricole, s’appelle la pleurote, une variété de champignon comestible, dont la culture tend à se généraliser à travers le pays. C’est dans cette intention que la Chambre d’agriculture et l’Institut national d’enseignement et de formation professionnelle de Lakhdaria ont, dans le cadre de la convention qui les lie, organisé au profit d’une quarantaine d’agriculteurs, une journée d’étude à cette nouvelle filière. Pour son animation, on a fait appel à un jeune promoteur qui a fait de cette culture son cheval de bataille économique. Diplômé de l’École supérieure du commerce, et ayant fait un stage en Italie sur cette variété de champignon, il s’est installé chez lui, à son compte, et aidé des siens, il s’est lancé dans cette vaste entreprise qui consiste en la production de la semence, en labo ou dans les chambres froides, puis dans la production proprement dite, en hors sol, sous serre ou dans des garages.
La production en laboratoire ou dans les chambres froides s’effectue sur des souches dites, pour cette variété, mycélium, et amenées d’Italie. Celle-ci, mensuelle ; est estimée à 8 quintaux. La production dans les serres ou dans les garages cherche dans les 12 quintaux par mois. Selon, Assil Seghir, la récolte de la pleurote se fait chaque mois, mais seulement quatre fois l’an, certaines saisons étant propices et d’autres non. Ces premières allant de février à juin. La pleurote peut être conservée une dizaine de jours, entre 4° et 6°, toujours selon notre source. Mais, mise en boite, un an.
Ce souci, cependant, ne taraude pas notre producteur, dont la ferme, à Batna, est baptisée Champignons des Aurès. Toute la production est enlevée sur le champ affirmait-il. « Nous livrons partout : Tizi Ouzou, Alger, Tébessa, Tlemcen». Le but est de produire et de vendre en quantité et en qualité, certes, mais aussi d’encourager la culture de ce produit. Pour l’heure, en période de production, la ferme emploie jusqu’à 12 personnes, et son ambition n’est même pas d’exporter. Mais il ne faut jurer de rien, car la donne pourrait changer et ce qui parait aujourd’hui inenvisageable, deviendrait alors, demain, une véritable opportunité. Après tout, cela fait à peine sept ans que cette affaire tourne. À l’échelle des grandes boîtes, cela n’est encore rien, car comme certaines boissons, plus elles vieillissent et plus elles s’abonnissent. Les débats ont été peu enrichissants. Certaines questions sans rapport avec le sujet. Le sujet était de savoir comment produire et comment commercialiser la pleurote qui est très sensible à la température qui ne doit être ni trop élevée, ni trop basse. Nous avons appris, lors de notre passage hier à la Chambre qu’aujourd’hui se tiendrait une autre journée consacrée, d’après nos sources à la fièvre aphteuse.
Ali DOUIDI

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