Bouira - PATRIMOINE

Festival de la culture et des arts à Bouira Bouira accueille El Oued et El Meniaâ



Festival de la culture et des arts à Bouira  Bouira accueille El Oued et El Meniaâ
Un carrefour pour les échanges culturels entre les wilayas, et une pépinière de talents au service de l’histoire et du patrimoine culturel.

La wilaya de Bouira, qui abrite,depuis hier, le festival de la culture et des arts, a été saluée, à l'ouverture de cet événement, par la voix de son organisateur, comme «une wilaya moudjahida»,mais aussi comme, à la fois un carrefour pour les échanges culturels entre les wilayas, et une pépinière de talents au service de l'histoire et du patrimoine culturel.
Le festival qui accueille pendant une semaine deux wilayas du sud du pays, El Oued et El Meniaâ est, par la belle exposition qu'il propose, et la pléiade d'artistes, de poètes et d'écrivains qu'il réunit, une illustration parfaite de ce qui avait été souligné tout au long de cette courte, mais instructive intervention. Le wali qui revenait de Saharidj où l'avait conduit son programme de relogement de 49 familles, est rentré juste à temps pour donner le coup d'envoi à cet événement spectaculaire. Non seulement l'aperçu qu'il a eu dès l'entrée de la galerie lui a permis de se rendre compte de ce qui se faisait de mieux à El Meniaâ et à El Oued, en peinture, comme en photographie, comme en littérature. Ainsi, la cinquantaine de tableaux, la centaine de livres des différents poètes, écrivains et essayiste, ainsi que des dizaines de produits artisanaux ont dû le renseigner sur l'étendue des nombreux talents qui s'expriment en toute liberté à travers cette abondante production. Citant entre tant d'autres, Mohamed Boukra et ses trois tableaux d'un réalisme ahurissant montrant un enfant à la figure ravagée par le chagrin, ou ces deux autres, l'un mangeant un melon et l'autre une grappe de raisin. Ou encore Abdelhamid Miloud qui, avec ses dix tableaux présents à cette expo prétendait raconer tout le désert, celui de Meniaâ et celui d'El Oued. Quant à Mohamed Mekraoui qui se présentait à nous comme poète et comme essayiste, avec six recueils de poésie et son ouvrage sur la critique, il semblait tout aussi fier de ses livres que de ceux des autres sur lesquels il tentait d'attirer l'attention. Mais voilà que la tapisserie s'en mêlant, elle y allait, elle aussi de sa modeste contribution à l'écriture de l'histoire. Couturière et tisseuse, Hawa alternait dans ses tapis sur les palais de Meniaâ l'art moderne et l'art ancien dans des créations de haute facture artistique. El Oued a aussi ses tisseurs, mais ses tapis ont quand même moins d'éclat. Le reportage qui a immédiatement suivi l'intervention de l'organisateur de ce festival hebdomadaire, dédié à la culture et aux arts, est, en dépit de l'absence de netteté de l'image, une réussite dans la mesure où il a présenté un répertoire complet des sites et des monuments historiques en les replaçant respectivement dans leurs contextes, et ce, depuis l'époque romaine à l'époque coloniale. Dans le cadre de la loi 98-04 qui consacre la protection du patrimoine culturel, nous faisons ou refaisons, si l'on est un habitué des lieux, connaissance avec l'une des portes en Arc de triomphe de Sour El Ghozlane, le mausolée de Takfarinas érigé à Ouled Slama, dans la commune d'El Hakimia, de Bordj Hamza, à Bouira, des quatres mosquées datant de l'époque ottomane, comme de la mosquée Si Hamidou (Sour El Ghzlane) où la mosquée M'Chedalli (M'Chedellah) etc. C'est de cette richesse sans fin dont il sera question durant toute la semaine.
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