Il est réputé pour son franc-parler et sa droiture, admirateur de l'Algérie Libre dès son plus jeune âge et séduit par la lecture de tout ce qui se rapporte à l'histoire de l'Algérie, c'est pour défendre un idéal de justice et d'égalité que Ami Mohamed Khiar entrera en résistance contre le colonialisme français.
Né en 1936 dans le quartier populaire Djebbès, 1er Novembre actuellement, dans une famille de modestes gens, dès l'âge de 18 ans suite à un massacre perpétué par l'armée française dans la ville de Bordj Bou Arreridj, où 10 Moudjahidine ont été tués, Ami Mohamed, puisque tous l'appellent ainsi, décide non pas d'émigré en France mais de lutter contre la France. « J'avais 18 ans et ma mère venait de me signer l'autorisation d'immigré en France mais à la vue de ce massacre j'ai brulé les papiers et je me suis engagé comme Fidie dans la révolution algérienne », se rappela-t-il. Son portrait révèle la personnalité exemplaire d'un algérien citoyen qui consacra toute son énergie à la Révolution et à l'Algérie. Notre interlocuteur n'aime pas trop parler de sa personne, néanmoins il nous accorde une courte discussion, mais qui en dit long sur sa longue vie. « J'ai accepté d'être avec eux, en abandonnant tout mes projets pour la juste cause dira-t-il en substance. En 1956, j'étais obligé de quitter Bordj Bou Arreridj parce qu'on vient de découvrir notre groupe. Je rejoins le maquis à 1ere wilaya ensuite la 3ème jusqu'à 1962, ensuite j'ai travaillé au sein l'ANP jusqu'à 1983 », dira-t-il fièrement. Sa modestie nous laisse quelque peu avide d'en savoir plus. Il se contente d'ailleurs d'effleurer son parcours de moudjahid ; ses actions et ses performances, ils les résument d'ailleurs en quelques mots : « Tout ce que nous avons fait c'est peu devant ce que le peuple a donné », dira-t-il « Sans lui, rien n'aurait été fait ou gagné », ajoute-t-il. Ami Mohamed profite de notre présence pour lancer un appel à la direction de l'éducation d'intégrer dans ses cours d'histoire ou d'éducation civique des conférences avec des Moudjahidines pour donner aux jeunes un témoignage vivant et réel de notre révolution. L'autre point sur lequel notre interlocuteur insiste est celui d'inculquer aux jeunes la notion de nationalisme, de l'amour de la patrie et surtout la vérité et la liberté.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S K B
Source : www.lnr-dz.com