Brèves de Bordj Bou-ArrEridj

Les habitants de Maâza bloquent la RN45
Un groupe d'habitants du village Maâza, dans la commune d'El-Euch, au sud du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj ont procédé, tôt dans la matinée d'hier, au blocage de la RN45 reliant Bordj Bou-Arréridj à M'sila. Ces villageois protestataires dénoncent la mauvaise prise en charge de leurs problèmes quotidiens qui vont de l'absence des commodités les plus élémentaires comme l'eau, le gaz et l'assainissement à la difficulté d'accès à l'aide aux logements, en passant bien évidement par l'absence, et parfois, l'arrêt des projets de développement. Pour les protestataires, les problèmes du village ne datent pas d'hier, mais remontent à plusieurs années. Ils affirment aussi que ces problèmes ont été déjà exposés aux responsables de l'APC et aux autorités locales sans qu'ils soient pris en charge.
Prolifération anarchique des ralentisseurs
Les dos-d'âne poussent comme des champignons dans les rues de Bordj Bou-Arréridj. En effet, le ralentisseur est devenu l'aménagement de voirie privilégié des municipalités et des riverains pour imposer la limitation de la vitesse aux automobilistes. Sauf que la majorité de ces ralentisseurs ne respecte pas les normes, rendant la circulation plus difficile et faisant courir des risques d'endommagement pour les véhicules.
Pour autant, ils ne doivent constituer ni des obstacles dangereux ni une gêne excessive pour l'usager qui respecte la vitesse autorisée. Mais à Bordj Bou-Arréridj, on relève surtout les anomalies et insuffisances dans la conception et l'implantation des ralentisseurs, avec des conséquences sur la sécurité et le confort des usagers de la route. "En plus de représenter une potentielle source de danger lorsqu'ils sont érigés hors-norme, ces obstacles à la circulation sont une véritable source de nuisances sonores pour les riverains. Mais ce n'est pas tout : les pièces de nos véhicules pâtissent de ces ouvrages qui accélèrent leur usure, et ils peuvent s'avérer être un supplice pour les personnes souffrant du dos, de femmes enceintes, de nouveau-nés...", déplore Bouzid, un chauffeur de bus urbain. "Trop haut, trop raide ou pas signalé, un dos-d'âne implanté anarchiquement et sans respecter les normes techniques peut causer facilement un accident mortel", ajoute ce chauffeur de taxi de la ville de Bordj Bou-Arréridj."De nombreux dos-d'âne, ce sont les citoyens qui les posent. Or, les populations ne sont plus autorisées à en construire", dénonce cet architecte, spécialisé en aménagement urbain.
Saisie de plus de 55 000 comprimés de psychotropes
Un réseau criminel de trafiquants de psychotropes, composé d'une pharmacienne et de son époux, a été démantelé par les éléments de la BRI de la Sûreté de wilaya de Bordj Bou-Arréridj, a-t-on appris hier de la cellule de communication et des affaires générales de la Sûreté de wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Les policiers ont saisi en possession des deux trafiquants quelque 55 824 comprimés et capsules de psychotropes et 187 flacons de produits hallucinogènes. L'opération a été déclenchée suite à des renseignements faisant état d'un dangereux réseau criminel organisé activant dans la commercialisation illégale de substances psychotropes à Bordj Bou-Arréridj, a ajouté la source.
Les investigations ont permis dans une première phase l'identification et l'arrestation d'un suspect. Le prolongement des enquêtes et investigations policières, sous supervision de la justice, a permis l'identification du suspect qui est en réalité l'époux d'une pharmacienne qui a été identifiée elle-même comme membre actif de ce réseau criminel et arrêtée à son tour.
Les policiers qui ont effectué une vérification dans le registre du stock de médicaments y ont décelé des anomalies. La perquisition ordonnée par la justice a permis la découverte et la saisie par les policiers de 55 824 comprimés et gélules de psychotropes, 187 flacons de solution psychotrope, 3 factures et 3 bons de livraison ainsi que 46 ordonnances de clients. Présentés devant le magistrat instructeur, l'époux a été placé sous mandat de dépôt et la pharmacienne sous contrôle judiciaire pour trafic de psychotropes.

Chabane Bouarissa