Un détraqué sème la terreur à Sidi M?hamed
Sahraoui El Hadj, jeune résidant à Sidi M?hamed, souffre de troubles psychiques chroniques et constitue un danger pour lui-même et pour son entourage. A cet effet, le père, Sahraoui Hafnaoui, n?a d?autre issue que d?interner son fils dans un centre psychiatrique. Toutefois, ses tentatives buttent sur le refus de la direction de la santé et de la population de la wilaya d?Alger. Pourtant, un certificat médical en date du 10 janvier 2005, signé par un maître assistant en psychiatrie relevant du centre hospitalo-universitaire de Blida, indique que Sahraoui El Hadj « présente un haut potentiel de dangerosité pour lui-même et autrui ». Le médecin souligne que l?état de Sahraoui El Hadj nécessite un placement dans une institution psychiatrique. Le père Sahraoui, avoue qu?il a été agressé physiquement en 2001 par son fils El Hadj. La mère, sérieusement affligée par cet incident, a succombé au choc en 2001 quand elle a rendu l?âme. Quant au détraqué, il a été emprisonné à Serkadji durant 7 mois. En octobre 2003, la s?ur Sahraoui a fait également l?objet d?une agression. Un certificat de coups et blessures a été élaboré par la victime au centre hospitalo-universitaire Mustapha. Selon ce document, le frère El Hadj a utilisé un objet contondant et coups de pieds contre sa s?ur la mettant dans l?incapacité de travail durant 5 jours. Toutes ces pièces ne semblent pas convaincre la direction de la santé et de la population d?Alger pour orienter le jeune El Hadj vers l?hôpital psychiatrique de Blida. Le père et toute la famille Sahraoui vivent l?enfer au quotidien puisque la maison est rendue invivable par leur fils. Après la mort, les blessures et le certificat médical d?un psychiatre, que faut-il comme preuve pour que la wilaya d?Alger prenne en charge ce cas dangereux.
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mustapha Rachidiou
Source : www.elwatan.com